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philippines 2022

Philippines et Dubaï (du 10 décembre 2022 au 2 janvier 2023)

Presque 3 ans après le voyage initialement prévu et annulé pour cause de Covid, nous voici en route pour les Philippines. La plupart des lodges que nous avions choisi pour notre voyage en 2020 n'ont pas encore réouvert. En effet, les Philippines ont eu durant longtemps une politique de zéro Covid et les infrastructures ont recommencés à ouvrir en été 2022.

Samedi 10 décembre 2022 :

À 8 h 56, nous prenons le bus juste devant chez nous pour nous rendre à la gare.

Nous nous rendons sans encombre à Genève aéroport en train. Nous arrivons très en avance. Le check-in ne débutant qu’à 12 h 00, nous nous rendons dans une librairie puis prenons place dans la queue. 35 minutes à attendre. Une fois délester de nos deux sacs-valises, nous constatons que la file d’attente est sans fin !

A présent, direction le food court pour nous restaurer avant notre vol. Comme promis, nous offrons à Marion son premier McDo

(à contrecœur pour maman mais bon, une promesse est une promesse) et avec Léa, nous testons la cuisine asiatique.

L’embarquement se fera avec une petite demi-heure de retard. Le vol avec Emirates se passe bien et après moins de 7 heures de vol nous atterrissons à Dubaï à minuit heure locale.

Dimanche 11 décembre :

Le terminal 3 est gigantesque et grouille de monde ! à 1 h 30 du matin on se mange une pizza, histoire de ne pas devoir manger dans l’avion. 😉

On se réveille juste à temps pour l’embarquement à 3 h 00 du matin. Le deuxième vol d’environ 9 heures se passe aussi bien que le premier. Nous atterrissons à Manille en fin d’après-midi. Nos bagages sont bien là ! ouff ! Nous empruntons une passerelle pédestre qui enjambe l’autoroute et nous donne un bon aperçu des buildings entourant l’aéroport. Nous avions réservé une nuit au Belmont Hotel. Après un petit repas, nous tombons dans un profond sommeil jusqu’à minuit. Le jet lag nous tiendra éveillé jusqu’à 2 h 30 du matin.

Lundi 12 décembre :

Le réveil sonne à 5 h 30. Petit-déj’ vite fait et à 7 h un shuttle nous amène au Terminal 4. J’avais lu sur un forum qu’il fallait être 3 heures avant le vol car les Philippins prenaient toujours trop de bagages et que le check-in était long.

Le check-in – dépôt des valises et contrôle des passeports nous aura pris 7 minutes et encore, je suis large ! Nous voilà à attendre plus de 2 h 30 dans un petite salle d’attente.

À 9 h 40, la porte de l’embarquement s’ouvre et nous montons dans notre petit avion à hélice de la compagnie Cebu Pacific. 1 h 30 plus tard, nous voilà sur l’île de Coron / Busuanga.

Un chauffeur de l’hôtel nous attend et, après 30 minutes de route, nous arrivons au port de Coron Town où un speed boat nous amène en 40 minutes sur une île paradisiaque !

Le Two Season Island resort est magnifique ! Accueilli par un collier de coquillage et de nacre, boissons de bienvenue à base de calamansi (citron endémique dont le goût se situe entre le citron et la lime) Nous sommes accompagnés à notre bungalow un peu plus haut sur la colline.

Ici, les employés portent encore le masque.

Nous passons le reste de l’après-midi à la piscine.

Mardi 13 décembre :

Notre package comprenait un tour en bateau (ultimate tour – Island Hopping) pour découvrir les trésors de l’archipel Calamian. Nous apprenons que nous serons les seuls sur le bateau ! Quelle chance !

Le départ se fait à 8 h. Il y a 5 membres d’équipage (1 guide, 1 serveur pour notre repas de midi et 3 membres d’équipage). La banca (bateau  traditionnel) est très grande. La mer est calme et après une heure de navigation arrivons à notre premier arrêt au Twin Lagoons. Sur le dos et à la file indienne, notre guide du jour nous emmène sous une arche et atteignons une sorte de lac. L’endroit est surréel. Nous sommes entourés de pitons de calcaire noir qui tombe à pic. Des arbres accrochés comme par magie aux falaises. Pour l’instant, il n’y a pas trop de monde et nous pouvons nager et profiter du calme.

Le second arrêt est à Siete Pecados Marine Park pour une session de snorkling mémorable. Nous sommes les seules. Très appréciable. Mais cela ne durera pas.

Le troisième arrêt nous fait découvrir Kayangan Lake. Il nous faut monter de nombreuses marches (plus de 300) afin d’arriver à un point de vue à couper le souffle ! La vue sur le lagon est fantastique ! et que dire une fois arriver au lac d’eau douce !

Nous nageons au milieu de petits poissons rigolos avant d’avoir soigneusement éviter de marcher sur des crevettes d’eau douce.

Notre guide est vraiment super. Très prévenant, calme, il prend vraiment soin de nous.

A l’heure du repas, c’est Banol Beach qui était prévu au programme mais, vu le monde, l’équipage préfère se rendre sur un bungalow sur pilotis. Malheureusement, le ponton de ce dernier est abimé et il nous est impossible d’y amarrer le bateau.

Nous accosterons finalement en face de là, sur Atwayan Beach où il y a déjà beaucoup de monde. Heureusement, vu l’heure tardive, les bateaux remplis de touristes s’en vont un à un. Nous nous retrouvons presque qu’avec des locaux.

La deuxième session de snorking devait avoir lieu à côté mais là aussi il y a trop de monde. Du coup le guide nous amène sur un autre spot tout près de là. Le spot est moins beau que le premier. L’eau n’y est pas très clair et il y a beaucoup de micro plastique dans l’eau.

Le dernier arrêt devait être à Barracuda Lake mais impossible d’y accéder au vu du nombre de bateau. Les filles étant claquées, nous informons le guide que ce n’est pas grave et préférons rentrer.

Pendant toute la traversée qui durera une bonne heure, les filles auront dormi sur le bateau.

Le soir sur la plage, les filles découvrent un pagure dit bernard-l’ermitte. Assez impressionnant je dois dire.

Ainsi s’achève une journée de dingue avec des paysages dignes des plus belles cartes postales.

Mercredi 14 décembre :

Aujourd’hui on se repose au resort. Le matin après un réveil par les employés de ménage. Petit-déj’ face à la mer.

On ne se lasse pas d’une vue pareille. Le menu du petit-déjeuner ressemble à un dîner ou à un souper : riz, nouilles, émincés, poissons… heureusement il y a des omelettes, pancake et gaufres. Ça sera riz nature pour Léa et gaufres pour Marion.

Petite sortie en kayak à fond transparent jusqu’à Bulog Dos Island où nous jouons au robinson Crusoé.

En rentrant au resort, nous voyons une raie, des dizaines d’étoiles de mer et des requins de récifs.

La suite de la journée : piscine – devoirs – piscine et mer.

Jeudi 15 décembre :

De bon matin, je fais un petit snorkling. Petit-déj toujours avec cette vue de dingue puis piscine. Le bateau rapide vient nous chercher à midi pour nous ramener au port de Coron Town. De là, nous prenons un tricycle pour nous rendre au restaurant Pacifico. Un restaurant pour touristes qu’une autre famille m’a conseillé. Je teste un plat philippin appelé Adobo qui est parfois considéré comme le plat national non officiel des Philippines. Je choisis celui au poulet. La viande (ou le poisson) est marinée dans du vinaigre, de la sauce soja et de l’ail. C’est un pur délice ! Les autres membres de la famille resteront classiques, burger et pizza.

Notre chauffeur de tricycle nous attend devant notre restaurant. Après avoir retiré des pesos (les bancomats sont assez rares sur l’île) nous retournons à l’hôtel Two Seasons attendre notre van qui nous amènera au prochain hôtel. Le van est flambant neuf ! nous traversons plusieurs villages, le van doit souvent freiner pour éviter tricycle, moto, chiens…. Puis la route goudronnée fait place à une route en terre assez bien entretenue. 1 h 30 plus tard nous arrivons à La Estancia sur la partie de l’île appelé Busuanga, qui est la plus grande île des Calamian (entre Palawan et Mindoro) Elle est bordée par la mer de Sulu mais la mer de Chine l’effleure à son extrémité Nord-Ouest). Nous sommes bien accueillis par le personnel et avec la traditionnelle boisson de bienvenue.

Ce resort familial est niché dans une baie, entouré d’îles et de forêts tropicales. Il y a plusieurs bâtiments. Nous avons la chambre Balabac. Toutes les chambres ont une vue à couper le souffle. Ici c’est la quiétude. Nous apprenons que pour cette nuit, nous serons les seuls touristes ! Ici, plus personne ne porte de masque.

Pour les repas c’est toute une histoire. Il faut commander plus d'une heure à l’avance et réserver le lieu. Le premier soir, vu que j’ai attrapé la Turista, nous mangeons dans la chambre. Idem pour le premier petit-déjeuner. Nous sommes seules mais il faut presque 1 h / 1 h 30 pour se faire servir des plats basiques. Léa s’est prise de passion pour le riz blanc nature, elle ne mange quasiment que ça au petit-déjeuner.

Vendredi 16 décembre :

Vu la nuit que j’ai passée, nous décidons de rester tranquille au resort et profitons du calme et de la piscine ombragée.

Le soir, l'hôtel nous convie à un barbecue traditionnel sur la colline pour le coucher de soleil.

Samedi 17 décembre :

La nuit n’a pas été meilleure que la précédente mais malgré mon ventre et mes intestins en pagaille, je décide d’accompagner David et les filles pour le Island Hopping. Direction Malajon Island plus connue sous le nom de Black Island. A peine parti, la banca nous fait le coup de la panne !! Les deux membres d’équipage essaient en vain de le réparer mais nous devons finalement changer de bateau.

Cette fois, c’est bon ! Une demi-heure plus tard, nous foulons le sable blanc de cette fameuse île que je me réjouissais de voir. De gigantesque falaises calcaires nous surplombent où des arbres arrivant à pousser à même la roche. Il y a des grottes que l’on peut visiter. A l’intérieur, il y a des marmites d’eau salées, des stalactites et le plafond et la roche sont recouverts de silice blanche scintillante. A certaines périodes de l’année, elles sont remplies de chauve-souris. Nous n’en verrons pas une. En revanche, nous verrons de gros varan appelé ici monitor lizard qui ne feront qu’une bouchée de la carcasse de crabes de midi.

En attendant le lunch, nous admirons la vue sur cette mer et son incroyable dégradé de bleus pendant que les filles s’adonnent à des jeux dans le sable fin.

Au retour, nous faisons une courte halte dans le village de pêcheur au nom de Panlaitan sur l’île juste à côté de Talampulan. Le plus âgé du bateau nous accompagne. Il était important pour moi de montrer aux filles comment vivent les gens aux Philippines. Les habitants nous dévisagent. J’imagine bien qu’il ne doit pas avoir beaucoup de touristes qui s’arrêtent chez eux.

Les maisons sont bien rudimentaires et la pauvreté omniprésente. Malgré tout, les gens sont heureux et la vie paisible. Marion aura compté plus d’une trentaine de chiens. Certains dans un sale état.

Le dernier arrêt sera sur Debotunay Island. On pouvait y faire du snorkling mais ça ne nous tente pas trop. Les filles jouent au sable et nous on profite de la vue, seules au monde.

Vers la fin de l’après-midi, nous rentrons à l’hôtel où les filles profitent avec joie de la piscine.

Dernier repas dans ce petit havre de paix. Nous réservons le ponton. Il fait doux et il y a une légère brise. Nous passons vraiment un agréable moment loin de tout.

Dans ce resort, rien à voir avec le service de chez nous. Vous pouvez encore attendre un moment avant que quelqu’un vienne vous demander si vous souhaitez boire ou manger quelque chose. C’est vous qui devez demander. Ils ne poussent vraiment pas à la consommation. Ce qu’il nous fait peut-être le plus bizarre, c’est que le personnel attend à une certaine distance jusqu’à que l’on est fini de manger. Le reste du temps, on ne voit aucun employé.

Dimanche 18 décembre :

Ah enfin pu dormir toute la nuit !! David m’a dit qu’à 20 h 30 toutes les filles dormaient 🤣

Le resort nous a confirmé la veille que le même van nous emmènerait jusqu’à l’aéroport car la route passant devant le safari Calauit est trop défoncée suite aux dernières précipitations. A l’aéroport, le van du dernier hôtel, le El Rio Y Mar vient nous amener jusqu’à la banca, puisque ce dernier est situé sur une l’autre rive, sans route terrestre.

Cette fois, nous sommes accueillis en musique et en chant. Le manager de l’hôtel est très sympa. Il a su nous sortir les 4 parties de la Suisse. Il est très fier de nous expliquer qu’il a été à l’université.

Nous prenons possession de notre bungalow en bambou avec vue directe sur la mer. Les filles trépignent d’impatience d’aller à la piscine. Seul bémol de ce resort, la piscine est en plein soleil et qu’il fait vraiment chaud. Nous décidons d’aller siester dans la chambre et attendant que la température diminue un peu.

Ici aussi c’est très paisible. Il y a quand même des touristes mais on ne voit pas grand monde.

Je souligneque les repas sont vraiment très bon. Nous nous régalons David et moi de spécialités locales tel que : Kinilaw na Tanigue (poissons crues marinés dans du vinaigre épicé et lait de coco)

Chicken Adobo, Chicken Tinola (poulet cuit dans un bouillon au gingembre et légumes), Bihon Guisado (vermicelles avec des légumes et du poulet avec une sorte de sauce soja) et Pancit Palabok (un peu la même chose que le Bihon mais aux crevettes mais moins bon car pas de sauce)

Lundi 19 décembre :

C’est fou comme le temps passe vite alors que l’on ne fait pas grand-chose !

Mardi 20 décembre :

Notre avion n’étant qu’à 15 h 20, le manager de l’hôtel nous fait un check-out tardif à 13 h 00 ce qui nous permet de profiter de la plage et de la piscine puis de prendre un dernier repas.

Nous avons le droit à une chanson d’au revoir et déjà la banca s’enfonce dans la mangrove puis, un van nous amène à l’aéroport.

L’enregistrement se fait rapidement et après une courte attente, nous embarquons dans un petit avion à hélice de la compagnie Air-Swift. Le vol ne durera que 30 minutes. Nous avons finalement réservé un van pour notre arrivée à El Nido pour un peu plus de confort. Le chauffeur ne sait pas trop où se trouve notre hôtel et pour cause, il n’y a pas d’accès direct !

Il nous laisse au bord de la route. Valise sur le dos, nous marchons une centaine de mètres sur la plage pour retrouver un semblant de route goudronnée. De là, le chauffeur hèle un tricycle. Nous embarquons tant bien que mal sur cette embarcation de fortune plus que locale…

La route traverse un second village où le goudron fait place à une route en terre qui s’est transformée en vaste étendue de boue suite aux dernières précipitations. Mais le meilleur reste à venir ! Une allée avec un virage à angle droit à négocier.

Nous arrivons au Golden Monkey Beach Cottage. Nous prenons possession d’un assez grand bungalow avec une mezzanine surplombant la mer et face à Helicopter Island.

Le souper se fera sur la terrasse de lodge face à la mer. Ici, ils servent une cuisine franco-philippine très bonne. Tartare de poissons, filet grillé et gambas sera notre souper et pour les filles spaghettis nature et au pesto.

Lors du souper, Joy de l’agence Grasias Travel & Tour dégotée par l’organisateur de notre chauffeur Edward, arrive pour organiser notre Island Hopping du lendemain.

Elle nous informe que cela fait 3 jours que les bateaux sont à quais en raison de deux typhons au large des Philippines. Elle a bonne espoir que les tours A-B et D puissent avoir lieu.

Les tours depuis le COVID ont presque doublé !! Le tour A en privé nous coûtera 11'600 PHP et le tour C est à 12'000 PHP (contre 7'500 avant pandémie).

Mercredi 21 décembre :

Nous sommes réveillés à 6 h 30 par le cri d’un geko peu timide.

A 7 h 10, nous recevons un whatt’s app nous informons que le tour peut bien avoir lieu mais que le tour C reste interdit. Plus une minute à perdre, le petit-déjeuner est avalé en moins de deux. Et nous revoilà sur le parcours à sensation nous menant à la plage. Nous prenons un tuk-tuk pour aller déposer la clef de la chambre du El Rio Y Mar oublié dans la poche de David et sommes déposé dans la rue devant l’agence organisant les Island Hopping où une immense queue s’est déjà formée.

A peine sortie du tricycle qu’une jeune fille vient tout de suite vers nous pour nous emmener au bateau. Grace au tour privé, nous sommes dans les premiers à prendre la mer. Ce matin, par chance il fait grand beau. Bien qu’en tour privé, nous avons perdu en confort. La banca est semblable aux autres mais ici, pas de linge ni d’attention. Nous devons nager jusqu'au kayak puis grimper sur le bateau. Je ne m’attendais pas à un truc aussi touristique. Le « guide » nous apprend qu'il y a entre 700 et 1'000 banca (une banca peut contenir une vintaine de touristes) qui prennent le large tous les matins pour amener les touristes sur les 4 tours.

Notre premier arrêt se fait sur l’île de Commando Beach. Il y a juste une personne sur l’île.

On devient peut-être blasé, c’est juste une belle plage avec des palmiers. On essaie de faire du snorkling mais il n’y a pas grand-chose à voir car l’eau est trouble, elle a été bien brassée.

On ne s’attarde pas et nous nous dirigeons à Secret Lagoon où il n’y a que le nom de Secret. Il y a déjà une bonne dizaine de banca et le guide nous dit qu’il n’y a pas grand monde pour l’instant !!

L’accès à ce lagon se fait par une petite ouverture dans la roche en s’asseyant et en glissant en faisant attention à ne pas se taper la tête. Une fois à l’intérieur, il y a des dizaines de touristes. Deux minutes plus tard, nous nous retrouvons seuls ! Nous apprécions ce moment même s’il sera de courte de durée. Pour sortir c’est tout une affaire tant il y a du monde qui souhaite y entrer.

Une fois sur la banca, il faudra de nombreuses manœuvres à l’équipage pour sortir de la crique tant il y a de banca. On entend de drôles de craquement, ça pousse avec les pieds, avec une perche en bambou, moteur à coin ! Après un demi-tour, ça passe et on sort de ce joyeux bordel.

Arrêt un peu plus loin pour une sortie snorkling qui se fera sous la pluie ! Les fonds marins ne sont pas exceptionnels. Peu de coraux et de poissons comparés à Coron.

L’heure du repas approchant, nous nous rendons à Shimizu Island, petite plage confidentielle où nous sommes seuls au monde. Le sable blanc est tellement fin, les cocotiers et…. les moustiques tigres ! Nous sommes attaqués de toutes part. Le soleil est revenu et il fait de nouveau très chaud. L’équipage nous prépare un repas de dingue que l’on savourera directement sur le bateau. A se demander si d’autres touristes sont attendus pour le repas : Moules, crevettes, poulet grillé, thon entier grillé (qui était juste extraordinaire), caviar d’aubergines, concombre, riz et assiettes de fruits (pastèque jaune, mangues et ananas sucré à souhait). Un régal !

A l’heure du repas, des dizaines de banca arrivent. Ça enlève beaucoup de charme au lieu et je ne suis pas mécontente d’aller voir ailleurs.

La dernière destination devait être Big Lagoon mais en s’approchant on constate que la crique est déjà envahie de bateau. Le « guide » nous propose comme alternative de faire Little Lagoon sur l’île de Miniloc juste à côté de Big Lagoon. Il nous dit que c’est exactement pareil que l’autre, en plus petit. Vu le nombre de kayak, nous n’hésitons pas longtemps. Arrivé sur place, il n’y a que deux banca. Nous payons les 800 PHP demandés pour deux kayaks et filons en direction de la petite ouverture dissimulant l’entrée. Les couleurs de l’eau sont justes incroyables. Il nous manque les mots pour décrire ce spot. Chose juste incroyable, nous nous retrouvons pendant plus d’une heure trente tout seul dans le lagon. Il y règne une énergie de dingue. Les paysages sont un peu comme dans Jurassic Park, tellement sauvages. La roche calcaire est comme irréel. Et ce calme. C’est un moment incroyable.

Les filles passeront tout ce temps à sauter dans l’eau et à nager dans cette eau translucide.

Retour au port vers les 15 h 00 où nous savourons un petit apéro dans un bar de plage proche de notre fameuse route infernale. 😂

Après une bonne douche, nous décidons d’aller souper en ville. C’était une bonne idée dans l’ensemble sauf que l’on n’avait pas pensé à la marée. Arrivé à la fin de la route, à la portion où l’on doit marcher sur la plage, de grosses vagues se fracassent sur le sable. Nous parvenons à courir et à éviter les vagues. Nous soupons au Gorgonzala (resto italien végétarien) aux tailles de pizza surdimensionnées !! suivie d’une petite balade au centre-ville et d’un retour un peu chaotique par la plage…

Jeudi 22 décembre :

Il a plu toute la nuit et il pleut encore une bonne partie de la matinée. Le temps idéal pour avancer sur les devoirs et sur ce texte.

Vers midi, nous décidons d'aller du côté de Corong-Corong. On nous a parlé du restaurant français La Plage où nous pourrions éventuellement nous baigner à la piscine. Nous prenons un tricycle et, après avoir eu plusieurs frayeurs sur la route, arrivons devant l’entrée. Malheureusement c’est fermé pour la journée. Nous apprendrons plus tard que le propriétaire a eu un grave accident la veille. Il s’en sortira avec pas mal de fractures. L’employé nous indique le resto d’à côté également tenu par un Français, le Mahogany.

Apéro – repas – cocktail – jus de calamancy on se la coule douce. La pluie nous laissant tranquille, nous nous baladons un moment sur la longue plage puis reprenons le tricycle pour nous rendre à la galerie marchande à ciel ouvert menant à la plage Las Cabanas. Ça devait être quelque chose avant COVID. Aujourd’hui, le 90% des commerces sont fermés. Les filles jouent avec les vagues tandis que nous regardons descendre les touristes en tyrolienne.

En fin d’après-midi, nous sommes rejoints à notre hôtel par la famille Vasse, en tour du monde, partie depuis quelques semaines déjà.

La mer ce soir est vraiment agitée. D’énormes vagues s’invitent même sur la terrasse à cause des marées d’équinoxe qui dureront 3 jours environ.

Vendredi 23 décembre :

Nous avons décidé de partir pour Port-Barton de bonne heure car une route de 4 heures nous attend et nous devons faire deux arrêts ravitaillements. Le premier pour du vin et l’autre pour les cadeaux que l’on offrira à Noël aux enfants du village.

Nous traversons beaucoup de villages et le long des routes ce sont des dizaines et des dizaines de chiens errants que nous rencontrons. Nous nous arrêtons à Roxas, une ville de bonne taille, pour le dîner et nos dernières courses. Le magasin est en faite, une grande halle où toutes les marchandises sont recouvertes d'une bonne couche de poussière. Le chauffeur nous arrête dans un restaurant pour locaux où nous n’avons guère le choix des plats (sauf si on veut attendre 1 heure). Nous demandons au chauffeur ce qu'il pense de la soupe Lomi il dit que c’est bien. Alors c’est parti ! La grosse soupière coûte CHF 1.70.

Une fois à table, on déchante vite. Ce n’est vraiment pas très bon et il y a de tout dedans. Je dis au chauffeur que c’est quand même spécial ce plat, il me répond : même pour nous !

Apparemment les Philippins sont très timides et jamais ils ne vous contrediront. J’aurais préféré !!

A la table de derrière, plusieurs jeunes filles nous prennent en photo en rigolant. Je ne comprends pas pourquoi alors le chauffeur nous explique qu’elles disent de Marion que c’est une poupée Barbie.

La séance photos se poursuit de plus belle maintenant avec pleins de compliments pour Marion.

Nous rencontrons Ben et Girly à l’entrée de Port Barton. De là, la route goudronnée fait place à une route de terre défoncée par les récentes pluies.

Ben est un Français établi depuis quelques années seulement à Port Barton. C’est un passionné qui aime partager son expérience de la vie locale. Il partage sa vie avec son amie Philippine.

Après plus d’une demi-heure dans leur gros 4x4 nous découvrons sa « secret house ». Sa propriété flanquée au bord de l’eau comprend plusieurs bungalows ronds et deux nouveaux bungalows flambants neufs dont l’un avec un lit à étage. Nous sommes les premiers clients à y dormir.

Samedi 24 décembre :

 

Il doit être 5 h ou 5 h 30 quand les coqs nous réveillent. Le jour se lève. Vers les 6 heures je décide d’aller me promener sur la plage désertée par la mer rapidement rejointe par Ben et toute la famille. Nous rencontrons un vieux couple de pêcheur. Ils nous montrent leur prise. Des poissons et des crabes bleus !

Quand l’eau revient, nous partons faire un tour en speed boat jusqu’à Starfish Island. Un banc de sable qui émerge de l’eau à marée basse.

A midi, nous sommes invités chez Bernard et Maricelle qui tiennent le Mabuhay Tdc Chambres D’amis. Un lodge flambant neuf au cœur de la forêt avec vue sur les rizières qui bénéficie d’une magnifique piscine et de l’eau chaude ! Car chez Ben, il n’y en a pas et je dois dire que c’est difficile. C’est la seule chose négative à redire.

Aux philippines, Noël se prépare dès le mois de septembre ! Ils mettent des décorations un peu partout.

Le plat traditionnel de Noël est le Lechon. Il s’agit d’un cochon de lait rôti.

Le repas est délicieux et nous passons un agréable moment. Après le dessert, ils ont organisé un jeu pour les enfants.

En fin d’après-midi, nous regagnons le village. La route est tellement boueuse que la jeep s’enlise. Le dernier bout se fera à pied.

A la nuit tombée, nous rejoignons la place du village où la fête de Noël bat son plein à chaque fois que le courant revient. Le réseau est capricieux par ici. Pour y arriver c’est à nouveau le parcours du combattant car la marée arrive et l’eau recouvre tout sur son passage. Avec la boue et l’eau il est compliqué d’avancer. Arrivé sur la place du village, les filles distribuent les bonbons. Les enfants se gênent mais les prennent. Les emballages finissent par terre. Ici, le recyclage n’est pas encore encré dans la culture. Nous constatons que les adultes sont déjà bien enivrés et préférons rentrer car il se fait tard. En chemin, nous avons failli marcher sur un gros crabe qui n’était pas commode. Nous n’arrivons pas à l’attraper et ne demandons pas notre reste.

Dimanche 25 décembre :

Ce matin après une petite balade matinale le long de la plage, nous préparons la table pour la distribution des cadeaux pour les enfants du village. Livres, stylos, feutres, crayons, taille-crayons…

Les sourires sont timides. Chaque enfant ne prend qu’un seul objet qu’on leur tend ils ne cherchent pas à en avoir davantage. Puis, aussi vite qu’ils sont venus, repartent chez eux.

La marée revient. Nous allons pouvoir faire une sortie pêche. Les filles sont aux anges surtout quand ça mord !

Dans l’après-midi, dégustation du bon poisson. Le soir, Bernard et Maricelle nous rejoignent pour la soirée.

Lundi 26 décembre :

 

L’heure des adieux est déjà là. Ben et Girly, nous ramène à l’ancien check-point là où nous attend un chauffeur pour nous amener à Sabang.

En chemin, nous nous arrêtons plusieurs fois pour voir un paysan s’occuper de ses champs de riz, pour voir au bord de la route le riz sécher, capturer des instants de vie locale.

C’est de nouveau une longue route qui nous attend. Le chauffeur n’est pas très loquace. Il nous dépose au Atremaru Jungle Retreat et disparait aussitôt.

L’hôtel est orginale. Flanqué dans la jungle. Nous sommes assez loin de Sabang mais j’avais choisi ce logement pour sa piscine. Après le repas (qui n’était pas terrible), nous filons à la piscine. Argh ! l’eau est gelée !! impossible de se baigner. Oh non, quelle déception.

Nous apprenons que la rivière souterraine est toujours fermée. Nous espérons vraiment pouvoir y aller demain.

Pour passer le temps, nous jouons au billard.

Mardi 27 décembre :

 

La rivière est toujours fermée !

Changement de plan pour occuper notre dernier jour aux Philippines. Nous nous faisons amener au village et marchons sur "la plage" jusqu’aux chutes d’eau de Pyamalguan. Suite au typhon de décembre 2021, le chemin d’accès n’existe plus. Nous devons nous frayer un chemin sur les gros galets/cailloux.

Nos efforts sont récompensés par une très jolie cascade où nous pouvons nous baigner. Retour au village où notre chauffeur nous attend déjà pour nous amener à l’aéroport de Puerto Princessa.

Petit vol d’environ 1 h 30 puis courte nuit au Belmont Hotel.

 

Ainsi s'achève notre beau voyage aux Philippines

Nous nous envolons des étoiles pleins les yeux

Salamat Po Filipino 

Mais les vacances ne sont pas encore terminées...

 

Mercredi 28 décembre :

Nous quittons l’hôtel avant 5 heures du matin. Notre vol pour Dubaï est à 7 h 50.

David me fait la surprise de nous avoir upgradé en business suite à une offre intéressante. Mais au moment d’embarquer, nous apprenons qu’il y a eu un problème avec nos sièges et que nous aurons d’autres places. Nous entrons dans l’avion et apprenons que nous sommes installés en 1ère !!!!

Champagne de bienvenue – carte des menus, des boissons et des cocktails – duvet…

Le vol n’a strictement rien à voir en 1ère qu’en economy. Pour un vol de 8 h 40 ça vaut vraiment la peine.

Le prix pour 4 personnes Manille – Dubaï : USD 18'000. Ah quand même ! ça calme tout de suite les envies pour une prochaine fois.

Arrivé à Dubaï sans encombre. Dormir couché comme dans un lit, ça aide beaucoup !

Au Palace Downtown, nous découvrons notre chambre, que dis-je, notre suite avec une vue incroyable sur les fontaines et la Burj Khalifa. Souper au steakhouse Asado qui a une vue imprenable sur la Burj Khalifa.

Jeudi 29 décembre :

Le programme du jour est la découverte de cette incroyable ville avec le bus touristique City Sightseeing.

Nous commençons par la ligne bleu clair qui part depuis le Dubai Mall. Une longue route nous mène jusqu’à Atlantis en passant pas le souk Madinat Jumeirah puis la Marina et d’autres arrêts.

Nous prenons des routes à plus de 6 voies et découvrons des bâtiments à l'architecture ultra moderne se mêlant à des bâtisses traditionnelles ou des mosquées.

Brusquement Marion nous vomit dans le bus plusieurs fois. Toujours un grand moment de solitude ces moments...

David nous fait descendre au Mall of the Emirates pour nous faire une surprise. Nous prenons un taxi et arrivons à une base où nous attend un vol de 30 minutes en hélicoptère au-dessus de Dubaï. Un moment magique !

Retour à l’hôtel, puis à 18 h 00 avec Léa nous faisons quasiment le même circuit en bus que ce matin mais de nuit. Marion étant malade, David reste avec elle dans la chambre.

Vendredi 30 décembre :

Marion n’ayant pas encore la grosse forme, je pars seule avec Léa dans le bus faire la ligne rouge, la ligne du vieux Dubaï. Nous nous arrêtons au souk des épices et de l’or. Franchement, rien d’extraordinaire, nous ne nous attardons pas. En attendant le bus, nous regardons la rivière Creek et son va et vient de bateaux. C’est très touristique et sans plus. Nous remontons dans le bus et retournons au Mall, le point de départ.

A 16 h 00, nous avons rendez-vous avec la Burj Khalifa. Les 148 étages sont avalés en moins d’une minutes trente. La porte de l’ascenseur s’ouvre sur l’observatoire situé à 555 m. de haut !!

Les filles n’ont aucune crainte d’être sur la plus haute tour du monde et se collent directement à la vitre. Ça nous donne des frissons rien que d’y repenser ! On leur demandera plusieurs fois de ne pas s’approcher de s’y près. Gentiment, nous prenons nos marques et l’on s’habitue tout doucement à cette hauteur. Le point de vue sur la ville est remarquable. Il y a aussi une terrasse. Nous attendons, confortablement installés dans des canapés, le coucher de soleil puis que les bâtiments de la ville s’illuminent. Encore quelques photos et nous descendons au 124e étage. Il a y bien plus de monde et c’est très bruyant. Nous refaisons la queue pour redescendre. Cet après-midi, nous l’avons passé à attendre ! Beaucoup de monde dû certainement à la période de l'année.

Souper au Tribes (sur une terrasse du Mall)  avec une vue directe sur les fontaines et ses spectacles.

Samedi 31 décembre :

Vu que le quartier va être bouclé très rapidement, le programme du jour se cantonnera à la visite du Mall.

Nous nous dirigeons en premier à l’étage enfant puis allons voir la patinoire olympique, l’aquarium avec ses 10 millions de litres d’eau,

ses 85 espèces aquatiques dont environ 400 requins !

Rapidement, je ne me sens pas bien et décide de rentrer à l’hôtel. David et les filles continuent la visite de ce centre commercial complètement démesuré ! 

Il n’y a pas moins de 1'300 magasins et 200 restaurants et/ou café réparti sur une surface équivalente à 200 terrains de football !!!

100 millions de visiteurs par an !

Pour retourner à l’hôtel, il faudra montrer pattes blanches et sortir plusieurs fois le précieux sésame que l’hôtel nous a fourni.

Vu les prix exorbitants pour le repas, nous décidons de faire appel au room service et mangeons dans notre chambre. Nous mettons le réveil à 23 h 00 et allons dans le jardin pour assister aux feux d’artifices tirés depuis la Burj Khalifa. Court mais bien ! Seulement 7 minutes ! Pour mémoire, ceux de Sydney durent 30 minutes !

Dimanche 1er janvier :

Comme presque tout à Dubaï, le parc aquatique Aquaventure Waterpark est le plus grand du monde avec ses 105 toboggans et autres attractions. Nous avons même accès à une plage privée d’1 km. Il est situé à côté de l'hôtel Atlantis.

La journée sera dédiée à la glissade dans un très joli cadre. Les toboggans sont vraiment bien conçus, pas brusque, idéal pour toute la famille.

On peut également nager avec des dauphins ou des lions de mer, plonger avec les requins et même faire de la tyrolienne ! Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses.

Lundi 2 janvier :

Départ de l’hôtel à 11 h 15 pour nous rendre à l’aéroport. Avec 7 vols durant ce voyage, nous pouvons dire que nous sommes rodés questions douane – contrôle des passeports – faire/défaire les sacs et valises. Le retour se passe sans encontre et à 21 h 30, nous somme à la maison.

Voilà comment se sont passés nos 24 jours de voyage

Beaucoup de km parcouru 

mais tellement de beaux paysages vu

A peine rentré que l'on se réjouit déjà de repartir

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