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oman 2023

Oman (du 18 au 28 octobre 2023)

Mercredi 18 octobre 2023 :

À vol de Zürich pour Mascate à 19 h 25 avec une escale à Munich. Une première pour nous cette escale. Entre le changement de terminal, l’attente du bus et la longue marche pour arriver à la gate, il nous restera que très peu de temps pour remplir un peu l’estomac. Le vol suivant est prévu à 22 h 15 avec une arrivée à 4 h 30 (6 h 30 heure locale).

Jeudi 19 octobre :

Le vol s’est très bien passé. Après un petit déjeuner sur le pouce à l’aéroport, nous prenons possession de notre voiture chez Europcar et nous voilà parti visiter la grande mosquée Sultan Qaboos. D’une superficie de 416'000 m2, c’est la plus majestueuse de tout le sultanat. Elle a été inaugurée en 2001 et peut accueillir 20'000 fidèles. Le tapis persan est d’un seul tenant de 4'263 m2 !! il s’étale sur 70 mètres x 60 mètres et pèse près de 21 tonnes. Entièrement tissé à la main par 600 professionnels pendant 4 ans. Et que dire du dôme. Je vous laisse le contempler.

Ça sera le seul endroit où j’ai dû couvrir ma tête. Je pensais simplement me couvrir les épaules et ma tête à l’aide d’un pachmina mais à l’entrée on m’a dit que c’était jaquette + pachmina. Par 36 degrés, avec ma jaquette d’hiver, inutile de vous préciser que je coulais.

Nous prenons possession de notre chambre, enfin, il faut plutôt dire un appartement d’une taille démesurée et y passons le reste de la journée à barboter dans la piscine. Grand Millennium Muscat.

Vendredi 20 octobre :

Le petit-déjeuner est pris chez Paul dans le mall adjacent à l’hôtel. Les courses pour notre pique-nique de midi dans le Carrefour du mall prennent pas mal de temps car nous regardons les produits locaux et sommes surpris de la quantité d’épices, d’oléagineux et de fruits secs au détail.

Nous découvrons des routes et autoroutes très bien entretenues, flanquées de lampadaires tout le long, des radars chaque 2 km mais surtout, ah un souvenir impérissable : des dos d’âne à tout va. Quelle joie quant à 120 km vous devez planter sur les freins pour ne pas se prendre une secouée et préserver la voiture de location.

 

Notre destination finale est le Jebel Akhdar, dit la montagne verte située dans la chaîne de montagnes Hajar (il existe une deuxième, celle du Dhofar au sud du pays). Pour accéder à ce plateau, il faut impérativement un 4x4 car ça grimpe sec ! 1'500 mètres de dénivelé. Un check point militaire veille aux grains. Entre nous, avec un véhicule assez puissant ça passerait, mais bon, le règlement est le règlement. Il y a un visitor center qui, malheureusement pour nous, était fermé le jour là puisque nous étions vendredi qui est équivaut à un dimanche pour nous. On fera les visites sans carte détaillée.

La région est connue pour ses cultures d’arbres fruitiers et de roses exploitées pour la fabrication d’eau de rose. La récolte des fruits étant en février et celles des roses en avril, nous n’aurons pas l’occasion de voir se magnifique spectacle. En cette saison, nous ne verrons que des grenadiers.

Après 2 h 30 de route, nous visitons notre premier Wadi, le Wadi Bani Habib où nous voyons nos premiers Falaj (système d’irrigation comme nos bisses). Le chemin nous amène à un premier village abandonné. Vu l’état de conservation des habitations, nous décidons de ne pas nous y aventurer. Nous continuons dans le lit de la rivière et entamons une petite montée jusqu’au deuxième village où la vue sur le premier est splendide. Un agriculteur offre aux filles une grenade chacune.

Oman PV - 31.jpeg

Avant de rejoindre notre hôtel, nous faisons un stop depuis un point de vue (Terraced Fields Viewpoint). La vue sur les villages d’Al Aqur et de Sayq est magnifique. N’étant pas dans la bonne saison, nous ne faisons pas la balade du sentier des roses.

Dans l’après-midi, nous arrivons au fabuleux Alila Jabal Akhdar, cet hôtel a été construit au bord du canyon à 2'000 mètres d’altitude. La piscine à débordement ainsi que le reste du complexe donnent sur un panorama à plus de 180 degrés. Un seul regret : n’être resté qu’une nuit.

Samedi 21 octobre:

Une autre montagne nous attend aujourd’hui, la plus haute du pays, Jebel Shams (la montagne du soleil) culminant à 3'009.

Lors de la préparation du voyage et également avec le GPS, il n’était pas si aisé de s’y retrouver car les orthographes des différents lieux peuvent différer. Par exemple Jebel Shams peut s’écrire : Djebel Shams ou Jabal Shams.

Pour y accéder, nous avons dû rouler plus de 3 heures (Redescendu toute la vallée du Jebel Akhdar). La route est en parfaite état les ¾ du trajet (bien qu’elle soit bien pentue) puis se transforme en piste sur les derniers km ne représentant aucune difficulté particulière.

Avant d’attaquer la montée, nous traversons Al-Hamra et entamons une petite montée avec une vue sur la palmeraie du village jusqu’à Misfah al Abriyyin (ou Misfah al Abriyeen ou encore Abreyeen). Village le plus touristique d’Oman selon le Petit futé. Il est midi quand nous y arrivons et il fait bien chaud. Nous parcourons les étroites ruelles et visitons les plantations en terrasse pour y découvrir les falaj en eaux. C’est magnifique !

Petit rafraichissement dans une belle et authentique maison d’hôtes typiquement omanaise Misfah Old House d’où la vue depuis la terrasse vaut le détour.

Nous reprenons la voiture. Arrêt photos pour le village abandonné de Ghul qui m’a tout de suite fait de l’œil.

J’ai appris en tapant ce texte qu’il était le point de départ de la rando W6A menant au Wadi Ghul en bas du canyon. (1150 mètres de dénivelé pour environ 4 heures de marche, pour mémoire, il faisait 36 degrés).

Avec les filles, il était plus raisonnable d’effectuer le W6 qui est un ancien chemin muletier et qui offre une vue panoramique sur le grand canyon d’Oman (ou Wadi Nakhr), surtout que le ciel était bien menaçant.

En arrivant au village d’Al Khitaym, (pouvons-nous parler vraiment d’un village quand il y a plus de chèvres que d’habitation ? 😅), je recherche activement notre hébergement du jour le Sama Al Khutaim-Heritage Home. A part des chèvres, il n’y a pas âme qui vit et aucun panneau indicatif ! finalement, le seul employé de l’hôtel (qui ne comporte que 3 chambres) sort sur la terrasse pour nous accueillir. Nos deux chambres donnent face au canyon. Magique !

Dimanche 22 octobre

La nuit n’a pas été de tout repos, il a beaucoup soufflé et les chèvres tapaient dans notre porte vitrée pour essayer d’entrer. Mais se faire réveiller par le lever de soleil était un moment hors du temps. Je me suis habillée et ai décidé de partir seule un bout dans le canyon. Seule au monde sans aucun bruit.

Après le petit-déjeuner, nous redescendons la vallée pour aller visiter le château de Jabrin. L’endroit est presque désert. Nous découvrons une forteresse de 3 niveaux avec une architecture intérieure orientale. Du sommet, la vue les oasis et le Jebel Adhdar est imprenable.

Lors d’une montée par un escalier, nous sommes surpris de nous retrouver nez à nez avec des chauves-souris. Marion, tellement surprise, qu’elle en crie. Les chauves-souris s’envolent toutes sur nous. On en ri bien.

A notre sortie, un car rempli de touristes arrive, vite fuyons !

Après le repas, nous visitons le fort de Bahla qui est le plus imposant du pays. 24 ans de rénovation ont été nécessaire et depuis 1987 il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.  

A l’intérieur, ni meuble ni tapis ou autre objet et aucun panneau indicatif mais la visite vaut vraiment la peine. Léa nous apprend que ses murs sont en torchis (mélange de terre d’argile, de sable, de chaux et de paille). Ici aussi, beaucoup de pièces sont remplies de chauves-souris. Du sommet, la vue sur l’oasis, sur l’ancien village et sur l’ancienne muraille de la ville (de plus de 12 km percé de 7 portes dont il reste plusieurs vestiges actuellement) vaut clairement de s’y attarder un peu, même sous un soleil de plomb !

Ça tombe bien, notre prochain logement, le Antique Inn a une piscine.

Cap donc sur Nizwa. Cette maison ancienne de plus de 300 ans, parfaitement rénovée, se situe à 200 mètres du fort et de son souk. Depuis la terrasse sur le toit, on y voit les maisons anciennes et la palmeraie. La nuit tombe de bonne heure, 17 h 45 environ, nous profitons des températures plus clémentes pour faire un tour au souk avant de prendre notre repas au restaurant de l’hôtel. Nous avons opté pour cette solution pour la vue, malheureusement le plus mauvais de notre séjour.

Lundi 23 octobre:

Le rendez-vous dans le désert n’étant qu’à 14 h 45, nous avons amplement le temps de profiter de la piscine ce matin, surtout qu’il n’y a personne d’autre et qu’il fait déjà chaud. Nous faisons également un tour dans le souk pour le voir de jour. Dommage que nous n’y soyons pas un vendredi car le matin a lieu le marché aux bestiaux qui paraît est un incontournable.

En cherchant des logements dans le désert, je cherchais quelque chose hors des sentiers battus, d’authentique. J’ai trouvé sur booking le Sultan Private Desert Camp. Les commentaires étaient très élogieux. Pour l’anniversaire de David ça sera top.

Arrivé à Al-Wasil, porte d’entrée pour le désert de Wahiba (ou Sharqiya Sands), partie omanaise du désert de Rub Al Khali, notre hôte nous attend. Après que nos pneus aient été dégonflés, nous le suivons à travers la piste pendant une vingtaine de minutes et arrivons au campement de Nomadic Desert Camp. Ce n’est pas l’endroit où nous allons dormir mais où nous prendrons nos repas. Après nous avoir offert le café omanais, nous sommes amenés à notre tente quelques km et dunes plus loin. Ce campement assez récent (créé après le covid) comprend trois tentes traditionnelles avec un peu plus loin, un lavabo, une douche et des toilettes privatives. Les filles s’amusent comme des folles à monter et descendre en courant les dunes nous entourant.

Pour l’anniversaire, j’avais prévu comme surprise un safari dans les dunes au coucher de soleil. C’est toujours très impressionnant ! Le chauffeur monte, fait des vrilles et descend des énormes dunes. Petit remake de la Namibie, notre chauffeur sort d’une mauvaise posture une voiture d’un touriste allemand totalement ensablée.

Vient alors le moment du coucher de soleil. Malgré les nuages au loin, le moment est juste magique et la vue incroyable. Moment hors du temps.

Nous sommes ramenés à notre tente et avons une petite heure de libre. Nous improvisons un petit apéro (sans alcool bien entendu). Des petites gerbilles sortent de leur cachette et viennent participer à leur façon. Marion, en essayant d’en suivre une, aperçoit un scorpion à deux mètres de nous. Je vais bien dormir moi…

Après le repas du soir partagé avec 4 autres Suisses, un thé nous est servi au coin du feu. De retour à notre tente, nous sommes dans la nuit totale car les deux campements n’ont pas d’électricité. Nous étions seuls au monde. Nous essayons d’observer les étoiles mais la lune se fait grosse et trop lumineuse pour pouvoir observer quelque chose. Dommage.

Mardi 24 octobre:

Je me réveille vers les 5 h 15. Je me décide à m’habiller et de grimper sur les dunes pour aller admirer le lever du soleil. Aucun bruit si ce n’est des chèvres au loin, personne.

Le spectacle est époustouflant.

Je suis rejointe par Marion après un bon moment de contemplation, nous nous amusons dans les dunes avant de rejoindre David et Léa qui sont eux aussi déjà debout.

Il est 7 h 15 et il fait déjà bien chaud quand le 4x4 vient nous chercher pour le petit-déjeuner. Dernière surprise organisée, un tour en dromadaire de 20 minutes. Léa est aux anges, ses yeux pétillent. Elle nous tannait depuis le début du voyage pour en faire et je ne lui avais rien dit pour lui faire la surprise.

Nous récupérons notre voiture et, s’est sans guide, que nous regagnons la ville la plus proche. Regonflage des pneus et direction Wadi Bani Khalid pour une petite baignade. C’est un peu la douche froide en arrivant. Le parking est saturé, énormément de monde (sans respect des locaux quant à l’habillement). Les bassins ne sont pas extraordinaires surtout compte tenu du monde. Le restaurant buffet non plus. Bof sans plus.

Point positif, le fish spa 😊

Après le calme du désert, nous arrivons dans la grande ville de Sur (plus de 120'000 habitants).

Pour le souper, j’avais repéré dans le guide, un restaurant au bord de la lagune, le Sahari Restaurant où nous mangeons la pêche du jour. Un délice. Dommage d’y être arrivé de nuit, la vue doit être superbe. Sur est connu pour être la dernière cité à construire les boutres (bateau en bois traditionnels).

Nous avons renoncé à aller dans la réserve de Ras Al Jinz pour y voir les tortues pondre et l’éclosion des bébés. Trop de route et trop de fatigue. On ne peut pas tout faire ni voir…  

Nuit au Grand hôtel

Mercredi 25 octobre:

Nous avons longuement hésité entre le Wadi Shab et le Wadi Tiwi. Des Français rencontrés au Wadi Bani Khalid nous ont conseillé sans hésitation de nous rendre au Tiwi. Plus sauvage et moins de monde et, cerise sur le gâteau, pas (trop) de marche.

La route peut être impressionnante car elle est par endroit raide et étroite. Il y a régulièrement de jolis points de vue. Nous arrivons au dernier des neufs villages, Mybam. A notre arrivée, il y a déjà quelques voitures de parquées. Au moment de nous garer, de jeunes locaux s’avancent vers nous pour nous faire parquer différemment. Un des leurs commence à nous suivre et nous montre le chemin sans qu’on lui ai demandé quoique ce soit, et heureusement !!

Tout d’abord, il nous a fait partir sur la gauche (et non à droite comme tous les autres et comme le panneau l’indiquait), nous avons longer les falaj, descendu dans les cultures en terrasse, il y avait même à un endroit des chaînes le long de la roche pour nous aider. Chez nous le chemin serait côté T4 blanc-bleu-blanc 😅.

Nous arrivons à une première piscine naturelle. Grâce à la roche calcaire, l’eau est cristalline. Nous nous sentons bien petits face à ces falaises surplombées par une végétation luxuriante. Après avoir nager un moment dans le calme le plus complet, nous escaladons 2-3 gros rochers pour arriver dans un second bassin. Tout au fond, une première cascade d’une dizaine de mètres. Je me demande comment nous allons escalader la paroi.

Notre guide du jour, qui malheureusement ne parle pas anglais, me fait signe d’attraper une corde et de me hisser. La roche est tellement glissante ce n’est pas évident. Je finis par arriver au sommet. Lui fait des aller-retour (pied nus) pour faire monter les filles et nos affaires avec une telle aisance !

Au sommet, nous arrivons à un autre bassin d’où nous voyons une cascade d’une quinzaine de mètres. Nous croisons du monde car l’accès à ce bassin est bien plus aisé, des marches en béton y ont été installées.

La remontée au village se fait ainsi bien plus facilement et rapidement que la descente.

C’était une très bonne idée d’avoir fait ce tour dans ce sens-là. Nous remercions vivement notre guide qui, je le soupçonne ne comprends rien à ce qu’on lui dit sauf au moment de lui tendre un billet. Il a essayé de négocier une demie seconde puis a accepté nos 10 OMR.

Il s’agit de la plus belle visite de Wadi de notre voyage sans aucun doute.

Dernier arrêt fish spa avant de remonter la côte en faisant plusieurs arrêts photos en prenant des routes off-road (Heart shaped Cave et White beach). Aucun panneau bien entendu ! Merci Google Maps. Grace à ce parcours, nous aurons la chance de voir furtivement une gazelle d’Arabie.

Dernier arrêt au très (trop) touristique Bimmah Sinkhole, gouffre naturel qui se situe dans le Hawiyat Najam Park. Des escaliers mènent au fond pour ceux qui souhaite s’y baigner.

Promis juré, plus d’arrêt jusqu’à l’hôtel. Malheureusement nous y arrivons juste après le coucher de soleil. Dans ce pays, il fait nuit d’un coup. C’est avec beaucoup de difficulté que nous trouvons enfin l’accès à la réception pour le check-in (45 minutes !!). Nous avons réservé dans le complexe du Sangri-La Barr Al Jissah pour nos trois dernières nuits. Au bord de la mer, dans une baie sauvage cerclés de montagne, le resort comporte entre autres plusieurs piscines dont une rivière à faible courant.

Le sultanat est réputé pour ses vastes colonies de tortues vertes (la plus grande des tortues marines 1.2 m. max.) et la Hawksbill (l’une des plus petites, 80 cm max.). Bien que les spots les plus connus soient à l’Est (Ras al Hadd et Ras Al Jinz), en saison, principalement d’avril à juin, c’est bien sur la plage de cet hôtel qu’environ 200 tortues viennent pondre. Pas de panique, un ranger veille au grain.

Jeudi 26 octobre:

Après un solide petit-déjeuner à l’hôtel (les buffets sont juste incroyables !) Nous nous rendons à dive center de l’hôtel pour notre dernière surprise aux filles. Une sortie de 3 heures en bateau pour voir les dauphins et les tortues marines.

En pleine mer, nous pouvons voir des dizaines et des dizaines de dauphins. Malheureusement, ils ne font pas beaucoup de vrilles et ne suivent pas le bateau. Il faut dire qu’on n’est pas tout seul…

Une heure plus tard, nous faisons halte à Bandar Khayran (ou Bandar Kheiran) et plus précisément à la baie des tortues. Nous avons beau chercher dans tous les coins, pas vu de tortue ! je remonte au bateau demander au capitaine où il faut chercher. Il me désigne un endroit entre deux bateaux présents. Et effectivement, je verrais 4 tortues. L’eau est assez trouble, les coraux pas en très bon état mais j’ai pu réaliser un de mes rêves, nager avec les tortues.

Suite de la journée à la piscine puis dans la chambre car la pluie s’est invitée.

Vendredi 27 octobre:

Décidément on mange beaucoup trop dans cet hôtel 😅 c’est l’estomac bien rempli que nous prenons la route jusqu’au palais Royal de Mascate puis nous faisons halte au Riyam park pour voir de plus près le symbole de la ville, l’encensoir.

Après avoir longer la corniche, nous nous garons en face du souk de Mutrah. Nous sommes dans le quartier du vieux Mascate. De tous les côtés partent des allées et ruelles qui regorgent de marchandises pour touristes tels que pachmina, bibelot, encens, parfum… mais pas que, en nous éloignons un peu, nous voyons beaucoup de locaux faire leurs emplettes. Il y a aussi le souk de l’or (comme à Dubaï) mais il est fermé le vendredi matin (comme un dimanche pour nous).

A noter que les poutres du plafond sont parfois décorées. En sortant du souk à la recherche de cannelle, nous arrivons dans un quartier où les touristes ne vont pas. Nous voyons les belles maisons des Lawatiya datées du 17ème siècle construites par des marchands venus d’Inde appelés Lawatiya et de confession chiite qui souhaitaient ne pas se mélanger aux autres communautés présentes. Malheureusement, avec l’arrivée des touristes, la communauté a partiellement déserté les lieux.

Nous ferons l’impasse sur la visite de l’opéra royal car il était trop éloigné et l’on me fait bien comprendre que le temps des visites est terminé. Direction la piscine et la mer de l’hôtel pour nos derniers moments de vacances.

Samedi 28 octobre:

Dernier réveil en terre omanaise. Check-out à 6 h 30. Il nous faut 45 minutes pour atteindre l’aéroport. L’autoroute passe devant la Grande Mosquée et l’opéra royal !! Nous admirons une dernière fois ces maisons si différentes, ces mosquées. Nous nous faisons encore la réflexion que c’est un pays très propre (à quelques exceptions près on vous l’accorde). Nous n’aurons vu aucun chien pendant notre road trip.

En effectuant des recherches, il s’avère que dans la religion musulmane, le chien est considéré comme impur.

 

Comme un clin d’œil, c’est l’avion Belalp d’Edelweiss Air qui nous attend. Vol direct sans encombre jusqu’à Zürich où notre voiture nous attend sagement.

 

Nous avons passé un séjour inoubliable. Le pays est magnifique, avec des paysages variés et une culture riche, facile à découvrir avec des habitants accueillants et très chaleureux. Zéro insécurité.

Vraiment une très belle découverte, très dépaysant. Une bonne cuisine pleine d’épices et de saveurs provenant de différents pays du Moyen-Orient avec une influence clairement indienne.

N’ayez pas peur des coffee shops. Ils sont extrêmement à cheval sur l’hygiène. Pas de café mais de la bonne nourriture.

Si la base de la cuisine omanaise est le riz, il est cuisiné de mille façons avec principalement du poulet, mouton, chèvre, agneau et du poisson en bord de mer. Les épices : cardamome, curry, safran et cannelle.

Voici quelques plats typiques que nous avons gouté :

Shuwa : agneau ou mouton cuit à basse température pendant de nombreuses heures dans des feuilles de bananier (une tuerie !!!!)

Shawarmas : kebab le plus souvent au poulet

Biryani : Riz aux épices et à la viande (souvent du poulet ou du bœuf)

Mishkak : brochettes de viande épicées

Dans les desserts :

Halwa : sorte de nougat à base d’eau de rose, sucre, graines de sésame et épices

Halawet Ahmad : petit nid d’oiseau fait avec comme des vermicelles à la noix de coco et au lait concentré sucré avec des pistaches ou des noix de cajou. Attention ça rend addictif !!

Le café arabe : Kahwa : LA boisson nationale. Servi noir et sans sucre aromatisé de cardamome ou de safran servi avec des dattes

Les jus de fruits frais : avec n’importe quel fruit. Un pur délice à un prix dérisoire.

 

A ramener :

Un Kandjar : poignard à large lame et recourbée et emblème du pays

L’encens : Or du désert en provenance du sud du pays, on en trouve partout soit en poudre soit en cristaux.

Kumma : couvre-chef traditionnel omanais

Dishdasha : tenue vestimentaire traditionnelle des hommes (longues robes blanches portées par-dessus des habits)

Tissages bédouins : bracelets, tapis, marque-pages….

 

Shukran Oman

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