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Australie (du 6 décembre 2009 au 6 janvier 2010)

Voici les principales étapes de notre circuit en Australie :

 

Melbourne - Kangaroo Island - Adelaïde - Red Center - Cairns - Whitesundays - Fraser Island - Sydney

 

Pour notre lune de miel, l’idée nous est venue d’aller visiter l’Australie. Vu la grandeur de ce continent, un mois n’était pas de trop pour effectuer près de 6'000 km avec 4 voitures différentes et survoler 3 fois des parties de « l’île » en vols internes. Nous voilà donc partis pour 30 jours de voyage intense soit du 6 décembre 2009 au 6 janvier 2010 !

 

L’Australie se compose de sept états: l’Australie-Occidentale, l’Australie-Méridionale, le Territoire du Nord, le Queensland, la Nouvelle-Galles du Sud, Victoria et la Tasmanie.

 

 

Dimanche 6 au mardi 8 décembre : Zürich -> Melbourne via Dubai : Swanston Mercure Hôtel

Mon frère est venu nous chercher un peu plus tôt que prévu. L’excitation est à son comble. Dans la maison, chacun s’occupe des derniers petits détails : éteindre le frigo, couper l’électricité… Il faut dire que c’est la 1ère fois que l’on part aussi loin et aussi longtemps. Pour un mois, on prend quoi et combien de temps ? Après avoir refait plusieurs fois nos valises, nous sommes fin prêts. Le train arrive en gare à 15 h 08 un petit changement à Viège et nous voilà déjà à Zürich, il est 18 h 16. L’enregistrement des bagages se fait assez vite. Juste le temps de manger un dernier repas sur le sol suisse, de passer la douane et nous voilà déjà assis aux places 21 A et B du vol n° EK086 d’Emirates prévu à 21 h 45. Il est un peu plus de 22 h 00 et nous avons déjà du retard. Le trajet de 6 h 00 jusqu’à Dubaï se passe bien. On est assez fatigués car nous n’avons pas beaucoup dormi dans l’avion. Après 4 heures d’attente nous prenons le vol n° EK406 en direction de Melbourne où nous atterrissons à 6 h 35, heure locale. Après avoir rempli une quantité non négligeable de formalités administratives, nous passons la douane. Et là, c’est « l’engueulement ». Quel culot ! on a osé ramener du vieux continent des M&M’s non déclarés dans un des formulaires. Il paraît qu’on échappe à une lourde amende. Pour info, toute nourriture et boisson importées sont interdites sur sol australien (nous avons même jeté des mangues séchées distribuées dans l’avion). Ça ira pour cette fois ; on est relâchés. Nous récupérons nos bagages et nous nous dirigeons vers les comptoirs de Hertz pour prendre possession de notre premier véhicule loué. A notre arrivée, c’est le déluge ! Il pleut à verse et mon cher mari doit se familiariser avec la conduite à gauche et ce, dans une grande ville. Soudain au carrefour, mon mari roule en plein dans une immense flaque qui agit telle une vague sur des piétons attendant sagement le feu vert pour traverser, oups désolé, pardon… La pluie s’intensifie encore un peu plus alors que nous arrivons à l’hôtel vers les 9 h 30. Vu la météo, mon mari propose de faire une petite sieste d’un quart d’heure. Je me réveille en sursaut, il est 16 h 45 !!!

 

Le soleil brille généreusement et le ciel est totalement bleu. Normal pour Melbourne. Il paraît que la météo est très capricieuse dans cette partie du pays. Nous commençons notre voyage par la visite de la deuxième plus grande ville du pays qui se situe dans l’état de Victoria. Melbourne regorge de petites ruelles avec de petites échoppes, des restaurants et des bars. Très sympas.

Le soir, nous préparons le programme du lendemain et malgré notre petite sieste d’un quart d’heure, nous nous écroulons très rapidement.

Mercredi 9 décembre : Melbourne --> Apollo Bay : Comfort Inn The International

Avant de prendre la route, nous partons au centre commercial situé juste en face de notre hôtel afin de nous approvisionner en vivres pour la suite de notre voyage. Il est prévu de pique-niquer le matin et à midi et pour le soir, de s’offrir un bon repas. La journée commence bien : j’ai oublié le ticket du parking ; retour à l’hôtel. Encore apparemment pas vraiment réveillée, je commande pour le petit-déjeuner de mon mari un Ice chocolate = glace au chocolat au lieu d’un chocolat froid (cold chocolate) !

 

Ça y est, on est prêts pour tailler la route. Quelques heures plus tard, on s’arrête au visitor center de Torquay. Là, nous recevons des cartes et des explications. De beaux sourires et beaucoup de gentillesse. Ici les touristes sont les bienvenus. Pour notre première visite du jour, nous nous arrêtons à Bells Beach, une plage légendaire chez les surfers du monde entier en raison de son break ultrapuissant. Les championnats du monde s’y déroulent chaque année à Pâques. La plage y est à perte de vue. A l’office du tourisme, on nous a conseillé d’aller à Angesea Golf Course car un millier de kangourous y résident. Vu l’heure avancée de la journée (13 h 00) on n’en voit aucun ! Pour nous remonter le moral, nous sortons notre pique-nique sur les falaises de Aireys Inlet Lighthouse. La vue y est magnifique. Les mouches nous gâchent déjà un peu de notre plaisir et ce n’est que le début…

 

A 10 km de Lorne, nous empruntons le Erskine Falls walk. Un parcours escarpé de 7.5 km qui descend par des marches (200) jusqu’à l’une des plus hautes cascades de la région au milieu de la forêt vierge. Il y a des fougères géantes et nous avons du mal à distinguer le sommet des arbres ; tout est immense et surtout quel bruit !

 

Le guide (toujours notre fidèle Lonely Planet) mentionne que depuis le Teddy’s Lookout la vue sur la Great Ocean Road est à couper le souffle. Nous y ferons de magnifiques photos. En prenant un petit sentier, nous nous retrouvons nez-à-nez avec un blotched blue-tongue lizard. Brrrr, il fait assez peur ! Nous reprenons la route et un peu plus loin, nous nous arrêtons à Kennett River pour voir nos tous premiers koalas. Nous en voyons un puis deux. En fait, il y en a partout ! Ils sont trempés suite à un orage, mais magnifiques. Il y a également beaucoup de cacatoès et de très beaux perroquets rouges. Sur la route menant à Maits Rests, nous apercevons un kangourou puis en revenant un wallaby ! Nos tout premiers !!

 

Pas le temps de traîner, nous devons trouver un restaurant avant que ça ne ferme car les Australiens mangent de bonne heure et surtout, il faut programmer la suite de nos aventures.

Jeudi 10 décembre : Apollo Bay –> Mount Gambier : The Quality Inn President

Après une nuit mouvementée (réveillés à 00 h 30 par une alarme de voiture qui sonne pendant presqu’une heure (serait-ce la nôtre ??) nous nous levons de bonne heure pour aller voir les koalas au Cape Otway. On a beaucoup de chance de pouvoir en observer un juste au bord de la route. Et dire qu’on a failli le prendre pour une pierre jusqu’au moment où il traverse la route ! Après ce moment trop « cute » nous reprenons la route direction Otway Fly Tree Top Walk ; il s’agit d’un circuit suspendu à plus de 25 mètres au-dessus de la forêt (la Rainforest). C’était vraiment magnifique. Dommage que la pluie n’a pas cessé durant cette balade. A la fin, nous sommes complètement trempés. Grâce au chauffage de la voiture, nous sommes secs en arrivant aux 12 Apôtres mais nous nous faisons doucher encore une fois. J’ai rarement vu un déluge comme ce jour-là. La pluie ne réussit pas à réduire notre enthousiasme quand nous découvrons ce magnifique panorama. Bien au contraire…

 

Les Douze Apôtres sont des formations rocheuses les plus célèbres du Victoria. L’érosion a fait apparaître ces amas rocheux isolés au milieu de l’océan. Malheureusement, à ce jour, il n’y a plus que 6 apôtres visibles (les autres s’étant effondrés) depuis les plates-formes d’observation installées sur des passerelles en bois le long des falaises. Une idée ingénieuse qui protège les sites.

 

Nous longeons la côte en direction de Port Campbell pour contempler Loch Ard Gorge et The Arch. La pluie s’arrête enfin ! Et avec chance inouïe, nous observons un echidnea !

Il y a tellement de vent que l’on a de la peine à prendre des photos et à se déplacer sur le site. Nous découvrons encore London Bridge (qui était encore relié au continent dans les années 90) et le Grotto, les deux derniers sites qui finalisent la Great Ocean Road.

 

En soirée, nous arrivons à Mt-Gambier et de ce fait, quittons l’état de Victoria pour celui de l’Australie-méridionnale.

Vendredi 11 décembre : Mt Gambier –> Victor Harbour : Comfort Inn Colonial

Mt Gambier est situé sur les flancs d’un volcan éteint. Il y a trois cratères dont deux sont remplis d’eau. Ce matin visite de l’un d’entre eux, le Blue Lake. Aucune explication n’a pu être donnée à ce jour quant à sa belle couleur bleue. Puis direction Naracoote Caves National Park. Excursion d’une heure au fond d’une grotte avec en prime des ossements et reconstitution d’animaux préhistoriques. Nous nous arrêtons dans un gigantesque magasin pour refaire le plein pour nos traditionnels piques-niques. Les rayons sont à perte de vue et il y a énormément de choix. Rien à voir avec nos Migros/Coop…

 

En chemin, nous nous arrêtons sur une place aménagée pour pique-niquer ; là encore, nous sommes envahis de mouches (une quarantaine rien que dans mon dos !). Nous faisons une brève halte pour voir l’attraction la plus kitch de toute l’Australie : le célèbre homard géant nommé Larry (haut de 17 mètres).

 

Puis, nous faisons étape au Coorong National Park. Nous découvrons une large étendue de sable, de dunes, de lagunes et de lacs salés. Cette végétation abrite une grande quantité d’oiseaux dont des pélicans. C’est également à cet endroit que nous avons failli écraser un immense serpent noir - le seul observé pendant notre séjour en Australie. En faisant nos courses, nous avons acheté de l’anti-moustiques « spécial Australie ». A peine sortie du véhicule, je m’en suis généreusement appliquée, même sur les habits. Mon mari me regarde faire en riant. Il me dit que j’exagère. Après avoir marché à peine 5 minutes, mon coupe-vent était tapissé de moustiques. A mon tour de rire en le voyant galoper jusqu’à la voiture pour s’en vaporiser !

 

Malgré la route qui nous reste à parcourir pour rejoindre Victor Harbour, nous profitons pleinement de tous ces beaux paysages.

Tout d’un coup, plus de route. Le goudron s’arrête net et fait place à une large rivière appelée Murray River. Nous prenons place sur une sorte de plateforme tractée par un câble en acier, nous ne sommes pas rassurés mais arrivons rapidement sains et saufs sur la terre ferme. Nous arrivons en fin d’après-midi dans cette station balnéaire déserte. Il faut dire que ce n’est pas encore la haute saison.

Samedi 12 décembre : Victor Harbour –> Kangaroo Island : Rocky River

Ce matin, le réveil est matinal (6 h 00) car il nous faut environ une heure pour rejoindre Cap Jervis, lieu de départ pour relier en ferry Kangaroo Island. Nous traversons de belles prairies remplies de moutons et autres ruminants. On se croirait en Nouvelle-Zélande ou peut-être même en Ecosse. A notre arrivée, il y a déjà beaucoup de monde. Heureusement notre place était réservée par notre agence de voyage. Certains n’auront pas la chance d’arriver sur l’île aujourd’hui, le bateau étant complet. La traversée se passe très bien et ¾ d’heure plus tard nous y arrivons. L’île est vaste. Certaines routes dites principales ne sont pas goudronnées mais elles sont en très bon état. On se dirige en 1er à Seal Bay. Nous prenons un tour accompagné organisé par le Seal Bay Conservation Park afin de nous approcher des lions de mer australiens. Ils sont seulement à quelques mètres de nous et leurs masses nous impressionnent. Nous devons être vigilants, les mâles pouvant être très agressifs et surtout imprévisibles.

Nous reprenons la route direction Flinders Chase N.P. (National Park). Une petite halte au visitor center nous permet de découvrir un énorme varan. On traverse le bush qui s’étend à perte de vue pour atteindre Remarkable Rocks. Il s’agit de blocs de granit sculptés par l’érosion posés sur un énorme dôme qui se jette dans l’océan. Balayés par les vents, ces rochers prennent des formes assez surprenantes. Quelques km plus loin, nous empruntons de petits pontons aménagés afin de protéger la flore locale pour rejoindre Amirals Arch, une sorte de caverne où les phoques à fourrure sont rois.

Le soir, nous dormons au milieu du bush dans un lodge certifié écologique. Après le repas, nous allons à la rencontre de la faune locale. A la nuit tombée, des dizaines de wallabies sortent du bush. Ils viennent même manger dans nos mains les granulés que l’hôtel nous avait donnés. On se doute bien qu’à force, ils sont apprivoisés mais nous sommes tout de même aux anges.

Dimanche 13 décembre : Kangaroo Island –> Adelaïde Hills : Ad. Hills Country

Nous nous levons de nouveau à 6 h 00 afin de nous rendre au plus vite au Koala Walk du Hanson Bay Sanctuary et peut-être avoir une chance d’en apercevoir quelques-uns parmi les 20 à 25 qui y résident. Nous devons nous dépêcher car notre ferry est déjà à 10 h 30 et le check-in à 9 h 45 sans compter les 1 h 30 de route qui nous sépare de Penneshaw d’où nous embarquons. Nous décidons quand même de nous arrêter admirer les kangourous et faire un petit tour sur les dunes du Little Sahara. Lors de la traversée des 112 km qui nous séparent d’Adelaïde, nous découvrons dans notre guide qu’il existe un parc s’appelant le Cleland Wildlife Park où il n’y a que des animaux d’Australie et l’attraction principale est une séance photo avec un koala !! Nous payons bien sûr environ $ 30.00 chacun pour en prendre un dans nos bras. C’est vraiment fantastique ; une expérience unique ! Nous passons ensuite le reste de notre après-midi à nourrir les kangourous et autres wallabies.

En fin d’après-midi, nous nous dirigeons vers notre « hôtel » bien loin d’imaginer qu’à la place d’une classique chambre, nous allions dormir dans un magnifique cottage au milieu de la nature et pour seul voisin des vaches et des oiseaux ! Arrivés sur place, nous découvrons une charmante petite maison décorée à l’ancienne avec un charme fou. On se croirait dans une maison de poupée. Toutes les lumières sont allumées et une musique d’ambiance nous accueille. Tout est parfait, dans le moindre détail. En face du cottage, il y a un lac rien que pour nous, barque comprise ! On ne savait pas qu’il s’agissait d’un B&B. Dans le frigo se trouve tout le nécessaire au bon fonctionnement d’un apéro : vins mousseux, olives, craquers et fromages. Pour le petit-déjeuner : des œufs, du jambon, du bacon, des tomates, du pain aux céréales, du jus d’orange et encore bien d’autres choses. Tout ça pour nous ! Nous sommes tristes de ne rester qu’une nuit.

Lundi 14 décembre : Adelaïde Hills –> Adelaïde : Mercure Grosvenor​

Après une bonne nuit de sommeil, nous nous préparons à partir pour Adelaïde. Un solide petit-déjeuner, un dernier adieu à cette charmante demeure et nous voilà en route pour Glenelg, cité balnéaire à la mode ! Là, je fais l’acquisition d’un chapeau spécial touriste ainsi que d’un filet anti-mouche pour notre expédition dans l’Outback. Après une petite balade, nous retournons à Adelaïde pour prendre possession de notre chambre. A l’hôtel, l’accueil est très chaleureux. En deux temps trois mouvements, le vol du lendemain est confirmé (nous avions des doutes sur l’heure dû au décalage horaire) et un arrangement pour notre véhicule de location est trouvé. Nous n’aurons pas besoin de la déposer à 7 h 00 à l’aéroport. Nous la déposons l’après-midi même à deux rues de l’hôtel. Un shuttle est réservé ; il passera nous prendre à 8 h 39 le lendemain, on va pouvoir faire la grasse mat’ ; - )))

 

Nous profitons de la gratuité des transports publics pour découvrir cette ville qui ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Trouver une terrasse devient le parcours du combattant ! Tout ferme à 17 h 00….

Mardi 15 décembre : Adelaïde –> Alice Springs : Aurora Alice Springs

Le shuttle est à l’heure, notre vol n° QF723 de la compagnie Qantas aussi et 1'532 km soit 1 h 50 plus tard nous voilà dans le Territoire du Nord à Alice Springs au milieu du désert ! Nous nous trouvons au milieu de nulle part. Il n’y a pas grand-chose à faire. C’est surtout notre point de départ de notre excursion dans l’Outback. Aussitôt arrivés, nous prenons possession de notre nouvelle voiture. La jeune employée refuse de nous louer un GPS. Elle nous dit de garder notre argent pour faire la fête, aucun risque de se perdre, il n’y a qu’une route nous dit-elle. Une fois à l’intérieur de l’habitacle c’est le choc niveau température, 40°C ! Oufff elle descend à …. 36°C!

 

Une fois habitués à cette chaleur suffocante, nous allons visiter le Alice Springs Desert Park. Il s’agit d’un parcours en pleine nature sur le thème du désert avec un audio guide. Et même en français s’il vous plaît ! Vers le milieu de la visite, un complexe abritant tous les animaux nocturnes a été construit (Noctural house). Il est extrêmement bien conçu ; il reproduit exactement les conditions climatiques de la nuit et dès que nos yeux se sont habitués au manque de luminosité, nous pouvons admirer, bilby, mala, chauve-souris fantôme et autres rongeurs nocturnes. Tout le long du parc se trouvent des volières où nous pouvons entrer nous asseoir pour observer de magnifiques oiseaux colorés et écouter leurs chants mélodieux.

Mercredi 16 décembre . Alice Springs -> Kings Canyon : Kings Canyon Lodge

Ce matin, départ pour le Watarrka NP et plus précisément au Kings Canyon. Comme nous l’avait expliqué l’employée de chez Hertz, il n’y a qu’une seule route. Nous empruntons la Stuart Highway puis bifurquons sur la Luritja Road. Dans la voiture, à 8 h 00, le thermomètre indiquait déjà 30°C. Après 5 heures de route nous arrivons enfin à notre lodge, là, la température extérieure s’élève à 38°C. Tout au long du parcours, nous pouvons observer de gros lézards, des kangourous et autres marsupiaux dans toutes les phases de décomposition. Charmant… Au loin, il y a une sorte de gros tas ; on pense à une pierre mais non, ce sont les restes d’un dromadaire ! Il y a également beaucoup de vautours et même un aigle à la taille impressionnante. Avec cette chaleur, une petite sieste n’est pas de trop. Puis munis de la crème solaire, de nos chapeaux et de nos filets, en route pour la promenade au Kathleen Springs et au Kings Creek Walk. Les mouches se posant partout - au coin des yeux, sur la bouche, vers les narines, dans les oreilles - j’apprécie grandement cet achat qui n’était de loin pas superflu. Vu la chaleur, nous renonçons à effectuer la boucle de 6 km appelée « Rim Walk ». Arrivés au lodge, direction la piscine afin de nous rafraîchir temporairement ! Nous sommes les seuls clients de l’hôtel à barboter. Il faut quand même faire attention aux oiseaux qui, tout en volant, viennent s’abreuver.

Jeudi 17 décembre : Kings Canyon -> Ayers Rock : Outback Pioneer Hotel

En nous réveillant, nous avons la surprise de découvrir qu’en plein désert, il pleut !

Comme à notre habitude, nous prenons la route de bonne heure pour nous rendre au plus vite à Ayers Rock et son fabuleux Uluru – Kata Tjuta National Park. La température a « chuté » de 10°C, ce qui nous fait le plus grand bien. Arrivés au National Park nous devons nous acquitter d’un droit d’entrée de 25 dollars par personne. Nous allons découvrir lors de ce séjour qu’être au milieu du désert coûte cher !

A peine arrivés, nous voilà déjà à la découverte du Kata Tjuta également appelé Mt-Olga, qui signifie « beaucoup de têtes ». ! Il se trouve à 53 Km de Uluru également appelé Yulara. Comme je ne peux pas marcher longtemps, nous choisissons la balade au Walpa Gorge Walk, un magnifique sentier de 2.6 km où nous longeons les gorges et des blocs aux formes assez surprenantes. Lors de cette petite balade, nous ne rencontrons que des Suisses ! (Bâlois et Biennois)

 

Malheureusement, la météo est capricieuse et les éclaircies sont assez rares.

En fin d’après-midi, nous nous rendons au bar nous désaltérer et tombons sur deux couples en train d’écrire des cartes postales et à côté deux, trône un flacon d’anti-Brumm Forte. Le signe évident qu’ils sont Suisses ! Je me permets d’engager la conversation. Effectivement, ils sont Jurassiens. Le comble c’est qu’ils sont en train d’écrire à des amis venant de la même ville que nous !! Nous faisons également la connaissance d’un jeune couple de Fribourgeois. Autour d’une bière, nous proposons aux Jurassiens de nous accompagner voir le coucher de soleil sur Uluru. Puisqu’ils viennent d’arriver ils acceptent avec plaisir de se joindre à nous, l’autre couple n’ayant plus trop le courage. Malheureusement, des nuages empêchent les rayons du soleil de venir se refléter sur le rocher et de lui donner sa célèbre couleur rouge. Nous nous contentons d’un magnifique spectacle sur les nuages. On jurerait qu’il y a le feu dans le ciel.

 

De retour à l’hôtel pour le souper, c’est la douche froide ! Pour un simple buffet il faut débourser environ 50 dollars, un barbecue c’est 25 dollars. Nous nous rabattons sur deux hamburgers et une boisson (pour deux) 23 dollars ! 1 verre de vin rouge et une bière : 20 dollars ! Le prix exorbitant de l’alcool est dû à des taxes pour éviter l’alcoolisme qui touche principalement les aborigènes dans cet état.

 

Nous passons le reste de la soirée à bavarder en français, depuis le temps ! Puis allons nous coucher de bonne heure car demain, lever à 4h30.

Vendredi 18 décembre : Ayers Rock ->Cairns : Shangri-La : The Marina

Comme prévu, nous nous levons de bonne heure afin de ne pas manquer le lever du soleil. Après avoir étudié la carte dans tous les sens pour être sûrs d’être au meilleur endroit, nous attendons, nous attendons et attendons encore... 5 h 50 toujours rien ! Pas de soleil à cause de gros nuages, déception…En attendant l’ouverture du seul restaurant dans le parc, nous piquons un petit roupillon dans la voiture.

 

Après un café bien mérité, nous allons à la rencontre du mythique Uluru. Nous en avons fait le tour, environ 10 km mais nous ne l’avons pas escaladé par respect envers les Pitjantjatjara (peuple aborigène d’Australie). Uluru est en effet un site sacré qui est toujours utilisé pour leur tradition. Pour la première et unique fois, nous apercevons un dingo (Il s’agit de chiens sauvages australiens qui sont réputés pour être méchants, voire même carrément dangereux, des enfants ayant été tués. Il est strictement interdit de les nourrir. Une forte amende est infligée à quiconque les nourrit ou abandonne de la nourriture). Une dernière photo souvenir et nous fonçons à l’aéroport rendre le véhicule à l’heure indiquée (11 h 00). Notre avion est prévu à 15 h 30. Pas de soucis, nous profiterons de cette attente pour nous restaurer. Sauf que dans ce minuscule aéroport (est-ce qu’il mérite vraiment ce nom ???) il n’y a rien ! Même pas un distributeur ! L’attente est longue, affreusement longue. Pour passer le temps, je mets à jour mon carnet de bord. Nous profitons du décollage à bord du vol n° QF1854 toujours de la compagnie nationale Qantas pour admirer encore quelques instants ces magnifiques paysages désertiques ainsi que la couleur rouge typique de l’Outback. Moins de trois heures plus tard, nous arrivons à Cairns dans le Queensland.

 

Nous arrivons en taxi dans un magnifique et très luxueux hôtel directement en bord de mer. Le soir, nous flânons dans les rues et nous nous restaurons dans un succulent restaurant italien. Et dire que quelques heures auparavant nous étions en plein désert et maintenant nous nous trouvons au bord de l’Océan Pacifique…

Sur le chemin de l’hôtel nous réservons une sortie pour le lendemain à Kuranda avec son Skyrail et son train touristique d’antan. Nous constatons que les prix ont bien augmenté comparés à ceux indiqués dans notre guide. 93 $ par personne !

 

Arrivés à l’hôtel c’est une excursion en bateau sur la grande barrière de corail que nous réservons, 180 $ dollars par personne (ah quand même !) pour découvrir 3 sites de plongée sur les 45 visitables. Ma foi ! en parfait touristes nous nous acquittons des montants dus…

Samedi 19 décembre : Cairns

Ce matin - une fois n’est pas coutume - grasse mat’ ! Le rendez-vous est fixé à 9 h 40 mais apparemment les Australiens ne peuvent rivaliser avec la ponctualité suisse.

 

Installés dans un mini-bus, nous sortons de Cairns et arrivons peu de temps après au départ du Skyrail Rainforest Cableway. Il s’agit de l’un des plus longs funiculaires au monde (7,5 km). En chemin, nous observons avec curiosité une installation sur un lac artificiel servant à la pratique du ski nautique. Nous survolons la forêt humide pendant 90 minutes. C’est de toute beauté ! En arrière plan nous distinguons même la grande barrière de corail. Nous nous arrêtons au premier arrêt afin de marcher au cœur de la forêt. Nous pouvons ainsi observer plusieurs variétés d’arbres et de plantes. Puis nous reprenons l’installation et arrivons au village de Kuranda qui sent bon le piège à touristes. Vu le faible intérêt de ce site, nous décidons d’avancer d’une heure trente le retour en train.

Le retour par la Kuranda Scenic Railway est un peu long - 1 h 45 - et très bruyant mais la vue est splendide. Nous ne regrettons pas cette excursion. Durant les 34 km nous séparant de Cairns nous traversons de pittoresques montagnes et pas loin de 15 tunnels. Un arrêt est fait afin que l’on puisse admirer les Barron Falls. Malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’eau puisque nous ne sommes pas à la saison des pluies.

 

Après un petit détour à l’hôtel pour enfiler nos maillots, nous voilà partis en direction du lagon qui est une énorme piscine d'eau salée de 4 800 m². Ici il n'y a pas de plage ; c'est la seule possibilité de baignade (en toute sécurité). On y rentre comme à la mer ; il y a du sable, une pente douce et surtout une eau à la température très agréable. Dans l’eau, la vue est superbe : on a l’impression d’être dans l’océan, comme dans une piscine à débordement. Il y a beaucoup de jeunes et même un groupe de musique. C’est super sympa. Tout autour, de la pelouse a été plantée et bien entendu, nous retrouvons les fameux barbecues. Il faut dire qu’en Australie, c’est une véritable institution. Il y en a même au bord des routes. Vous glissez 1 dollars et le gaz s’enclenche !

 

Puis nous nous baladons sur l’esplanade (Cairns Foreshore Promenade) jusqu’à notre hôtel.

Dimanche 20 décembre : Cairns

Ce matin, nous nous levons à 5 h 15 pour aller faire du snorkling sur la grande barrière de corail. Le départ est à Port Douglas, il y a un bout de route à faire. A notre arrivée, nous découvrons notre bateau « le Poseidon » et son équipage. Après plus de deux heures en mer, nous apercevons avec joie la grande barrière. Nous suivons avec attention les instructions de notre moniteur qui nous explique l’importance de revêtir une combinaison spéciale méduses nous recouvrant entièrement le corps. Une fois dans l’eau, c’est l’émerveillement. Même si les coraux ne sont pas très colorés, les poissons eux le sont beaucoup. Après environ ¾ d’heure de trempette, nous changeons de site. Mon mari se découvre un mal de mer dans l’eau. Etonnant ? Rare ? Pas du tout, il paraît que c’est très courant. Afin de ne pas me sentir mal en voyant tous les passagers nourrir les poissons, je décide de prendre une petite pilule préventive. Je pars à la découverte toute seule du deuxième point de plongée. Il fait chaud mais l’air marin nous rafraîchit bien. La troisième sortie se passe plutôt bien jusqu’à que j’aperçoive une méduse puis une deuxième puis tout plein jusqu’au moment fatidique où je me fais piquer. Il y avait environ 1 cm carré de peau non couverte à la cheville…Le bateau est loin, je préfère appeler le zodiaque pour rentrer. Mon mari a eu la chance d’observer un requin ! Pour ma part, j’ai vu d’énormes poissons. Je me réjouis de voir les photos. Le soir à l’hôtel, nous ne sommes pas encore à 100%. Il faut dire que le bateau a pas mal tangué. Une journée calme qu’ils nous disaient…

Lundi 21 décembre : Cairns –> ?

Aujourd’hui on prend possession de notre nouvelle voiture de location et on s’en va direction ? On n’en sait rien, entre Cairns et Airlie Beach.

 

Nous avions fait exprès de ne pas réserver deux nuits sur la côte Est. Le problème c’est qu’après nos deux nuits à Airlie Beach, nous devons rouler jusqu’à Hevey Bay et il y a une sacrée distance ! L’idée nous vient alors d’avancer notre séjour à Airlie Beach d’un jour comme ça on peut partager notre route en deux !

 

On roule jusque vers les 19 h 30 en direction de Townsville. Sur la route, un panneau indique un point d’intérêt. On le suit. Après avoir quitté la route goudronnée, nous suivons une piste grimpant dans une forêt. Arrivés au sommet de la montagne (45 minutes de route tout de même), nous n’avons malheureusement pas rencontré de cassowary mais sommes sous le charme des Wallaman Falls. Il s’agit des plus hautes d’Australie avec 278 mètres de dénivelée.

 

Nous nous arrêtons également à celles de Jourama Falls et profitons de l’occasion pour effectuer une petite balade en forêt sur un sentier désert en direction de Waterview Creek où il y a des piscines naturelles remplies de petites tortues. Une halte fort sympathique. Après avoir eu la trouille de ma vie en traversant une toile d’araignée géante et après avoir retrouvé mes lunettes qui ont giclé à 20 mètres lors de la crise d’hystérie qui a suivi cette incident (ouff elles n’ont rien !), nous reprenons la route.

 

A Townsville, nous trouvons enfin un hôtel (très moyen) pour 80 dollars la nuit. Pas trop grave ! demain on doit de toute façon se lever tôt pour nous rendre à Airlie afin de voir si notre idée peut se concrétiser.

Mardi 22 décembre : Townsville -> Airlie Beach : Coral See Resort

Comme prévu, on roule jusqu’à l’hôtel et on y arrive aux alentours de midi. Nous découvrons avec enchantement la vue sur l’océan et ses eaux turquoises. A notre grand soulagement, l’hôtel n’est pas complet ; cela arrange bien notre programme. Super ! Nous sommes aux anges. On est plus relax pour la suite du trajet. Nous allons très certainement faire étape à Rockhampton, capitale du bœuf.

 

Nous sommes accompagnés jusqu’à notre chambre, qui devait normalement donner sur le jardin conformément à notre réservation mais, surprise, nous avons droit à une magnifique vue sur l’océan. La chambre est charmante ; ça valait la peine de se priver la veille ; - ) Vu que nous ne sommes sur place qu’une journée et demie (deux nuits), nous regardons les excursions possibles pour les Whitsundays Island. Pour pouvoir observer le fameux récif de corail en forme de cœur, nous devons prendre un hélico. Il y a une société qui propose le tour mais on tombe à la renverse en voyant le prix élevé !

 

Après plus d’une heure de réflexion due au prix de l’excursion, on décide de la faire. Oui c’est cher, même hors de prix mais après avoir traversé la moitié de la terre pour finalement ne pas y aller, ce serait vraiment dommage, même carrément bête. Ça y est. Tout est réservé. Rendez-vous à l’aéroport dans le quart d’heure qui suit. Le pilote a juste le temps de faire le plein et nous voilà partis ! Je grimpe avec un peu de méfiance dans cet hélico trois places sans porte ! Et prends place au milieu de l’appareil. Les vitres sont en forme de bulles qui nous donnent une vue panoramique.

 

Nous survolons une partie des 74 îles décrites par notre aimable pilote. Nous avons l’impression de survoler des étendues vierges car seulement quelques îles peuvent être habitées. Au loin, on voit apparaître la grande barrière de corail. L’hélico perd de l’altitude ; on est à environ 60 mètres au-dessus des récifs. On survole cette immensité avec beaucoup d’émotion. Plus beaucoup de mots pour décrire ce que l’on ressent. C’est magique ! Quelques instants plus tard, nous découvrons le fameux cœur. Notre pilote fait demi-tour afin que l’on puisse bien le voir et le prendre en photo. Un dernier coup d’œil et voilà que l’on s’éloigne déjà ! Le pilote nous montre des tortues marines, des centaines de tortues âgées de plus de 200 ans pour certaines qui se nourrissent aux alentours des récifs. A peine remis de nos émotions, nous apercevons la Whitehaven beach. 7 km de sable extra-blanc. A l’embouchure de cette île, il y a comme un lagon. C’est fabuleux ! D’un bleu turquoise–émeraude, c’est fantastique. Le long de la plage on aperçoit très clairement 3 raies.

 

Que du bonheur ! 100 minutes se sont écoulées et nous garderons à jamais ce vol en mémoire.

Mercredi 23 décembre : Airlie Beach

Aujourd’hui nous avons décidé de rester tranquilles et de passer notre temps à lézarder. Direction le lagon où nous profitons de l’air marin qui nous rafraîchit et nous fait oublier les hautes températures. Le lagon est encore plus grand qu’à Cairns. On n’y voit pas la mer mais la végétation y est beaucoup plus présente. Les familles s’installent près des BBQ mis à disposition, les enfants profitent des nombreuses places de jeux, ça sent bon les vacances…

 

Nous y passons un bon moment entre siestes et barbotages. Le temps passe trop vite. Nous finissons notre après-midi à la piscine de l’hôtel qui est d’une taille impressionnante. Dans notre chambre climatisée, nous constatons que mon mari a encore pris un sacré coup de soleil.

 

Vers les 18 h 00, nous nous rendons en ville prendre un petit apéro face à l’océan et regardons le coucher de soleil avec émerveillement.

Jeudi 24 décembre : Airlie Beach -> Rockhampton : Palms Motor Inn

Après un solide petit déjeuner, nous voilà partis pour 5 h 30 de route, direction Rockhampton, capitale du bœuf ! Pas grand chose à raconter aujourd’hui, la route est longue, il fait chaud, 36°C. Petit arrêt à Clairview. Malheureusement il n’y a pas de toilettes (depuis le temps que j’attends !!) mais une magnifique vue sur l’océan et toujours ses eaux turquoises.

 

Nous arrivons à 14 h 30 à Rockhampton. Nous trouvons assez rapidement une bonne adresse (merci Lonely) Les chambres sont propres et spacieuses. Le temps de s’enfiler quelques chicken du Red Rooster, remplir le frigo en prévision du lendemain (tous les magasins seront fermés) et nous voilà déjà repartis à la découverte de deux bleds : L’Emu Park et le Yepoon, deux cités balnéaires. Au retour, on trouve un steak house. Un pavé de bœuf pour le réveillon, quoi de mieux ? Le vin est pour une fois pas trop mauvais, ni trop chaud.

 

L’ambiance de Noël est inexistante ; très peu de déco ni dans les rues ni dans ou sur les maisons. Arrivés à l’hôtel nous joignons la famille de mon mari pour leur souhaiter un Joyeux Noël

Vendredi 25 décembre : Rockhampton -> Hervey Bay : Sanctuary Lakes Resort

La première chose que je fais ce matin en me réveillant c’est d’appeler mes parents. Avec le décalage horaire, je ne risque pas de les réveiller. Ils sont en train de festoyer et sont très contents de nous entendre. Ça fait tout drôle de les avoir au téléphone. Il y a comme un décalage avec ce que nous vivons. Nous ne sommes vraiment pas dans l’esprit de Noël. Nous quittons Rockhampton pour nous rendre à Hervey Bay. Le trajet est long, plus de 4 h 30. A notre arrivée, c’est le déluge. A la réception de notre hôtel, on nous explique qu’il n’a pas plu depuis des semaines. Et que là, ça fait 3 jours qu’il flotte. L’endroit est magnifique, il y a un lac avec plein d’oiseaux et une flore abondante. Difficile d’imaginer qu’il y a trois jours, le lac était complètement à sec. La pluie cesse enfin. Nous faisons le tour de la ville à la recherche d’un restaurant pour ce soir. Difficile, tout est fermé. A une station de service on fait le plein de divers aliments dont des nouilles chinoises lyophilisées. Dans un dernier espoir, on prend la voiture pour aller voir un resto et surprise, on en trouve un !

 

Le temps s’étant levé, nous marchons sur la plage, les pieds dans l’eau, une bonne partie de l’après-midi. Ici les gens ne se soucient pas des méduses. Vers les 19 h 00 lorsque l’on s’apprête à sortir, j’appelle mon mari pour qu’il regarde une nuée d’oiseaux. En fait, ce ne sont pas des oiseaux mais des chauves-souris par milliers. Elles sortent se nourrir. C’est vraiment très impressionnant.

 

Nous passons la soirée de Noël dans un restaurant entouré de touristes.

Samedi 26 décembre : Hervey Bay -> Fraser Island : Kingfisher Bay Resort

Ce matin, nous ne sommes pas pressés étant donné que notre ferry n’est qu’à 16 h 00. Hervey Bay est une petite ville. Aujourd’hui, pour changer, il pleut. Pour passer le temps, nous rentrons dans quasiment toutes les boutiques ouvertes. En tournicotant en voiture, nous tombons sur des « arbres à chauves-souris ». Il y en a des milliers. Vers les 15 h 15, nous arrivons sur le quai d’embarquement où nous décidons d’attendre notre bateau. Et là, surprise ! il est déjà là. Le départ n’est pas à 16 h 00 mais à 15 h 30 ! Nous vérifions nos documents de voyage afin d’être sûrs de prendre le bon bateau. L’organisation laisse à désirer : aucun contrôle, personne pour nous renseigner…

 

Après une tranquille traversée, nous arrivons dans un superbe cadre. Nous faisons le tour du complexe hôtelier qui est immense et décidons de réserver un 4x4 pour découvrir l’île. Fraser Island est une île de 120 km de long et de 15 km de large entièrement constituée de sable ; seuls les 4x4 sont autorisés. Là, c’est la douche froide ! La location journalière coûtera encore très cher et en plus, sans le plein d’essence ! On aimerait bien trouver un couple pour partager la facture mais personne en vue.

 

Après une balade sur la plage, nous nous dirigeons vers une des 4 piscines de l’hôtel. Le soir nous avons eu un buffet de fruits de mer, un vrai régal ! Nous nous endormons bercés par le bruit des criquets et des grenouilles.

Dimanche 27 au mardi 29 décembre : Fraser Island

Réveillés par la pluie, nous décidons de traîner au lit.

 

On décide de s’habiller et d’aller jusqu’à la jetée se promener. En rentrant, nous croisons un de ces énormes varans ; c’est toujours sympa d’en voir. Pour notre frugal dîner, nous mangeons nos nouilles chinoises achetées pour Noël dans notre chambre. Le temps se maintient ; nous en profitons pour aller à la piscine écrire des cartes postales et nous baigner. Il fait assez froid une fois mouillés. En fin d’après-midi nous allons visionner les 32 minutes d’avertissement sur la conduite sur l’île. Nous obtenons le droit de louer une voiture et d’acheter un permis provisoire. Toute une histoire…

 

Ce soir, nous soupons au Sand Bar. Nous avons réservé une visite guidée de nuit. Le rendez-vous est fixé à 20 h 30 à la réception de l’hôtel. Nous sommes nombreux ! En premier, notre ranger nous montre une araignée qui creuse un trou dans le sol. Avec une brindille, il frappe doucement le sol. Les vibrations la font sortir une fraction de seconde. Elle est énorme !!! Après, direction la plage. Avec sa lampe torche, il nous montre des colonies de petits crabes bleus. La quantité est impressionnante, il y en a partout ! Nous découvrons également beaucoup de poissons et de raies. Un participant nous montre même une tortue de mer. Nous nous éloignons de l’océan pour nous engouffrer dans une espèce de bush / étang où les grenouilles sont reines. On en voit plein. Des bébés minuscules à une énorme à deux pas des escaliers menant à notre chambre… La sortie s’achève. Elle aura duré bien plus qu’une heure, sympa !

 

Ce matin, réveil à 6 h 30. Je me précipite sur notre balcon voir le temps, il pleut tout ce qu’il peut ! On se prépare et on prend un petit-déj’ comme on en a l’habitude maintenant : dans notre chambre. Faut dire que l’on a toujours été prévoyants en achetant des fruits, des boissons, du pain et de temps en temps du Nutella ; - ))

 

Quelques explications quant à l’utilisation de notre monstrueux 4x4 (pour 5 personnes, il ne restait plus rien d’autre) et nous voilà partis pour 10 heures sur l’île ! La première pente à gravir nous donne un aperçu du voyage. Ça va être sport ! Et en effet, ça l’est. Nous mettons deux bonnes heures pour traverser l’île (en largeur) et arriver à la plage d’Eurong. Pas le temps de traîner car à 14 h 30 il faut impérativement quitter la plage à cause de la marée. Dans ce décor de dunes et de sable blanc, des 4x4, des bus aux châssis géants munis d’énormes pneus se croisent sur une plage transformée en autoroute des sables – parfois même en piste d’atterrissage.

 

Nous lignons jusqu’au plus haut point de l’île autorisé au public, c’est à dire Champagne Pools. Des rochers font barrière aux impressionnantes vagues du Pacifique et sont censés empêcher les méduses et requins. A notre arrivée, ce n’était pas le cas ; il y avait eu tellement d’orages qu’avec la mer déchaînée la piscine naturelle s’était remplie de méduses et à la surface de l’eau flottait des algues. C’était assez peu ragoûtant. Malgré tout cela nous trouvons l’endroit très beau. Nous quittons Champagne Pools et sur la route, nous nous arrêtons admirer l’épave de Maheno. Il s’agit d’un navire de passagers qu’un cyclone poussa sur la côte en 1935 alors qui se faisait remorquer vers un chantier de démantèlement au Japon. En chemin, nous profitons de prendre en photo The Pinnacles (falaises de sable colorées qui est un site sacré aborigène) on ne s’arrête malheureusement pas à Indian Head voir la vue panoramique (ou éventuellement des requins) vu le temps maussade qu’il fait, bien que la pluie ait cessé. Dans la vidéo que l’on a dû visionner pour la conduite sur l’île il était stipulé que si nous rencontrions un groupe d’oiseaux aux sols, il fallait à tout prix les contourner car ils se reposaient de leur migration. En chemin, nous nous retrouvons devant un dilemme : à gauche il y a l’océan, au milieu les oiseaux. Il ne nous reste plus qu’à rouler à droite (pour rappel, en Australie, on roule à gauche !) après avoir passé les oiseaux, nous ne pouvons pas nous rabattre tout de suite car des véhicules viennent en sens inverse et en dernière position - je vous le donne en mille - une voiture de police ! Après la vérification du permis de conduire et une explication à M. l’agent de : « Je vous assure, dans la vidéo il était stipuler qu’il fallait contourner les oiseaux en migration… »Total crédible… Résultat : contrôle du taux d’alcoolémie ! Champagne Pools est connu pour les beuveries des jeunes… Bien évidemment le test se révèle négatif. Il ne nous met pas d’amende mais nous rend attentifs au fait qu’il faut rouler à gauche !

 

Juste avant Eli Creek, nous nous arrêtons manger une morce (notre traditionnel pique-nique). Petit tour le long de la rivière d’Eli Creek puis direction le lac McKenzie. Miracle, il y a même du soleil ! Plage de sable extra-fin blanc et eau douce turquoise, le pied total ! Après ¼ d’heure à barboter dans l’eau, un orage s’abat sur nous. C’est le déluge ! On court mettre à l’abri l’appareil photo. Même sous les arbres, notre appareil n’est pas au sec. Mon mari court le ranger dans la voiture. Dans l’eau, c’est tout un autre spectacle. Le ricochet de la pluie sur l’eau est très joli ; en plus on a la sensation que l’eau est bien plus chaude maintenant. Le côté positif c’est que tous les autres touristes ont fui ; nous nous retrouvons quasiment seuls au monde. Malheureusement, l’heure tourne. Il est déjà 17 h 00 et il reste encore 10 km pour rejoindre l’hôtel. Il faut y aller. Après quelques frayeurs et de bonnes secousses, nous arrivons enfin. Il est 17 h 50 ; juste à l’heure !

 

Nous prenons une bonne douche et nous nous préparons pour le souper. Avant nous devons encore passer amener notre reçu du plein d’essence au bureau des locations des 4x4. Au moment de repartir, c’est à nouveau le déluge. On est obligés d’attendre. Aux infos, nous apprenons que de notre côté du continent, il n’y a que des inondations et que de l’autre côté, c’est les incendies.

Après le souper, mon mari m’initie au flipper de la famille Adams ; ça fait des années qui n’en n’a pas vu !

 

Aujourd’hui, c’est grasse mat’. Il y a encore beaucoup plu cette nuit. Nos affaires mises à sécher sont complètement trempes. Pour l’instant, il y a un rayon de soleil ; à peine fini de l’écrire, il est déjà loin ! Finalement il a fait plutôt beau. Enfin, parlons plutôt d’un temps sec. Vers les 11 h nous allons nous promener le long de la plage. C’est fou le nombre d’espèces vivantes que l’on peut rencontrer. Tout d’abord des colonies impressionnantes de crabes bleus, des minuscules blancs, des poissons, des sortes de vers de terre vert fluo, des escargots, un Bernard l’ermite et en rentrant, des grenouilles et des lézards. On ne compte même plus les oiseaux. Après une petite collation, séance photos à la plage puis séance détente pour moi au bord de la piscine et séance flipper famille Adams pour mon mari. Comme à son habitude en vacances, le temps passe trop vite ; voilà déjà l’heure du souper et après le temps de préparer nos bagages et surtout, préparer l’itinéraire du lendemain.

Mercredi 30 décembre : Fraser Island -> Brisbane -> Sydney : Radison Plazza

Ce matin, on se lève très tôt pour notre départ de Fraser direction Brisbane. En chemin, nous nous arrêtons à l’Australian zoo. Partout, (dans les journaux, guides touristiques et même des pubs TV) on nous dit que le parc est fantastique. C’est avec beaucoup d’enthousiasme et en se réjouissant d’avance que nous y allons. Et là, juste avant d’atteindre le parking, un employé du parc nous stoppe. Le parc est complet ; trop de monde, plus personne ne peut rentrer !! Bon, on reste positifs en se disant que celui de Sydney devrait être bien plus beau. Direction un Red Rooster car ici, on crève de faim. Vu qu’on a 3 heures à patienter, on se dirige vers une plage pas très loin pour boire un verre sur une terrasse. A 14 h 30, nous décidons de reprendre la route ; mieux vaut prévoir un peu de temps car il faut encore vider la voiture, faire le plein et surtout préparer nos valises (Sur Fraser nous n’en avions pris qu’une). Sur la route, un panneau indique la sortie pour l’aéroport de Brisbane, bizarre, notre GPS ne réagit pas. Eh mince, juste après un virage (toujours sur l’autoroute) nous sommes coincés 40 minutes dans un bouchon suite à un accident, Super ! et dire qu’il y avait la sortie 50 mètres avant !! Apparemment, cette autoroute 4 voies est toute neuve et ne figurait pas encore dans le GPS. Notre véhicule restitué, nous pratiquons notre nouveau hobby : patienter !

 

Notre dernier vol interne n° QF557 d’environ une heure trente se passe très bien et il est plus de 23 h 00 (fuseau horaire différent, je ne savais même pas qu’il existait des ½ heures de décalage…) quand nous arrivons enfin à notre hôtel. On est assez claqués, on a faim mais tout est « déjà » fermé. A la réception, ils nous disent que l’on peut commander 24h/24 et tout est apporté en chambre.

 

Mon mari va enfin pouvoir réaliser un de ses petits rêves : manger et s’écrouler sans devoir ranger ! Alors ça sera spaghetti tomate basilic et spaghetti pesto. Impec le service !

Jeudi 31 décembre : Sydney

Après une nuit prolongée bien méritée, nous découvrons avec émerveillement Sydney qui se situe en Nouvelle-Galles du Sud. Depuis notre hôtel, nous marchons jusqu’à Circular Quay d’où partent ferries, bus, trains et bateaux de croisière puis allons admirer le fameux opéra qui est sans doute le plus célèbre monument d’Australie. A la sortie, beaucoup de gens sont installés sur la jetée, avec parasols, chaises pliantes, glacières… le parfait attirail de camping. Nous étions bien loin d’imaginer qu’à 11 h 00 les gens s’installaient déjà pour les feux du soir.

 

Nous essayons en vain de nous renseigner sur le meilleur lieu pour assister aux feux de ce soir. Nous longeons les quais et arrivons dans le quartier de Darling Harbour. Vu le temps maussade, nous visitons l’aquarium. Il y a un monde fou, avec des gamins qui hurlent dans tous les sens. Il est gigantesque. Il y a des tunnels en verre où nous pouvons observer requins, raies et autres poissons. Nous admirons également des ornithorynques qui sont très rares à observer dans leur milieu naturel.

 

Une petite sieste à l’hôtel afin de tenir le coup ce soir et nous voilà partis à la recherche de LA place où nous installer pour pouvoir admirer les feux. Beaucoup de quartiers sont déjà bouclés tel le jardin botanique. Nous nous empressons de nous diriger vers Circular Quay avant que les routes d’accès soient bloquées à leur tour. Après s’être fait insultés par une folle furieuse (venue avec son pique-nique et sa couverture en pensant être seule au monde), on réussit à se caser entre un palmier et un grillage fermant la terrasse d’un restaurant sur Campbells Cove. Après 3 heures d’attente, nos yeux scintillent en voyant les feux d’artifices pour les enfants. Il est 21 h 00. Trois heures plus tard, avec pas mal de bousculades et de belles frayeurs dues à l’excès de foule, le compte à rebours est lancé. Les feux d’artifices commencent. Pendant 12 minutes, nous pouvons apercevoir jusqu’à 4 feux tirés de différents endroits (au total, il y a 8 spots répartis dans toute la ville). C’est de toute beauté, vraiment top. On est scotchés, que dire de plus… ? Il est plus d’une heure quand on arrive enfin à sortir de l’enceinte et regagner notre hôtel. On gardera de ce fameux 31.12.2009 un fabuleux souvenir. Nous envoyons des messages de bonne année à nos proches qui sont un peu surpris ; ils ont de la peine à réaliser vu qu’il n’est que deux heures de l’après-midi chez eux…

Vendredi 1er janvier : Sydney

Ce matin, nous nous forçons à nous lever tôt afin d’être de bonne heure au Syndey WildlifeWorld afin d’éviter la horde de touristes. A 10 h 00 (heure de Sydney mais minuit en Suisse), vu le peu de monde, les éleveurs nous laissent entrer dans les enclos caresser des koalas. Quel merveilleux jour de l’an !

D’après notre plan de ville il y a un arrêt pour le sightseeing, mais il est introuvable. On marche, on marche et d’un coup ouf de soulagement, on le trouve. On grimpe à l’intérieur et nous voilà partis à la découverte de la ville ! En fin d’après-midi, une pause s’impose. Nous avons rendez-vous avec un pote de cours aux Rocks venu en Australie apprendre l’anglais. Quelques heures de bavardages sur nos périples respectifs et nous nous séparons. Nous voulons aller faire des photos de nuit du Harbour Bridge et surtout aller dormir ; nous sommes claqués.

Samedi 2 janvier : Sydney

Le programme du jour est le Taronga Zoo. Ce zoo est situé en face de la baie de Sydney et, pour y accéder, nous devons emprunter un ferry puis un petit funiculaire, le Sky Safari cable car qui survole une partie du zoo et de ces 4'000 animaux. Très sympa. Le zoo est immense et bien vite on s’aperçoit que l’on n’arrivera pas à en faire le tour à moins d’y passer la journée. Il est drôle de voir une girafe avec en arrière plan l’opéra de Sydney… En quelques minutes de très fortes pluies s’abattent sur nous. Nous devons rapidement nous mettre à l’abri. Impossible de continuer ! Mais heureusement le ciel bleu revient rapidement. Après quelques courses au shop (souvenirs obligent !) on reprend le ferry car on doit aller prendre possession de notre dernière voiture chez Hertz. Pendant ce temps, je profite du jacuzzi et de la piscine de l’hôtel, mes chevilles me font affreusement souffrir ; il faut dire que l’on a énormément marché ces derniers jours. Lorsque mon mari revient, on file à Bondi Beach. Bondi vient d’un mot aborigène signifiant le bruit de la mer. L’orage se termine à notre arrivée sur la plage. On profite du soleil couchant en flânant le long de la plage en amoureux « Comme c’est romantique… » Pour souper, c’est la galère : aucun resto en vue ! Incroyable vu le lie… Finalement, nous nous rabattons sur un petit thaï au deuxième étage d’un bâtiment trouvé totalement par hasard. Arrivés devant l’hôtel, nous trouvons une place de parc ; décidément, nous sommes chanceux. Pas besoin de débourser 38 $ la nuit, yeah !

Dimanche 3 janvier : Sydney

Ce matin, lever à 5 h 00 ! Direction les Blue Mountains. Lorsque l’on y arrive il fait froid, il pleut et il y a du brouillard ; nous ne voyons absolument rien ! ça valait la peine de faire une heure et demi de route ! Nous prenons un petit-déjeuner dans le café du coin. Nous sommes reçus comme des rois et les chocolats chauds sont délicieux.

 

Vu le temps, nous décidons de revenir mardi et à la place, aujourd’hui ce sera shopping day !

 

Sur le chemin du retour, on tombe sur un Nike Factory shop ainsi que sur le Sydney Market, une énorme halle remplie de stands. Nous en profitons pour acheter quelques souvenirs et ramener des habits Billabong. Pas de grands achats car les prix sont quasiment identiques à chez nous, c’est à dire chers.

 

En fin d’après-midi, nous profitons encore une fois de l’infrastructure de notre hôtel et le soir, nous mangeons - attention s’il vous plait ! - un délicieux chateaubriand sauce béarnaise avec une vue directe sur l’opéra et au pied du pont dans un restaurant spécial touristes. Bah, après tout, c’est les vacances et ce n’est pas tous les jours que l’on a une vue comme ça. Une dernière photo de l’opéra pour terminer une belle journée et hop au dodo.

Lundi 4 janvier : Sydney (encore et toujours ; -))

Une fois n’est pas coutume, nous ne mettons pas de réveil et faisons la grasse mat’ jusqu’à 9 h00. Ça fait drôlement du bien.

 

Première activité du jour : trouver une poste afin d’envoyer nos dernières cartes postales ; Il était temps…

 

Puis, nous filons à la Sydney Tower pour y admirer la vue. Nous profitons de ce magnifique panorama pour y prendre notre petit-déjeuner. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut voir ça. Puis nous montons dans un bus et direction The Rocks. De là, nous traversons à pied le fameux Harbour Bridge. La vue sur l’opéra y est imprenable. La traversée est longue et mes pauvres chevilles souffrent. Nous faisons donc une halte au Luna Park. On s’offre une barbe à papa avant de grimper dans le ferry qui nous déposera à Circular Quay puis direction le Victoria Building faire des dernières emplettes. Nous récupérons la voiture et nous nous rendons au Royal Botanic Gardens prendre quelques photos. Vu l’heure (plus de 17 h 00) l’ombre de l’opéra gâche les photos. Le mieux serait de venir au lever du soleil.

 

Enfin il fait beau et chaud ! Plus un seul nuage ! Nous nous dirigeons vers Manly où nous découvrons Shelly Beach. Une toute petite plage mais très charmante où de nombreux locaux passent du bon temps autour des barbecues mis à disposition. Pour y accéder nous empruntons un petit sentier dans une sorte de forêt où des varans et des lapins y coulent des jours heureux. A peine le temps de parcourir quelques points de vue qu’il est déjà

20 h 00 et nous avons rdv avec mon pote. Il nous fait découvrir son pub favori qui est gigantesque et regorge de jeunes. Il commande une bière de plus d’un litre ! Un pichet ! On passe une agréable soirée et on rit bien. Quelques photos souvenirs et il est déjà 23 h 00. Sur le chemin qui nous mène à son logis, on tombe sur un contrôle de police. Mon mari doit souffler car un premier appareil a détecté de l’alcool quand il a parlé. Heureusement, il est en dessous de la limite légale ; enfin on imagine car nous pouvons rapidement reprendre la route.

 

Nous arrivons vers les minuits à l’hôtel et devons encore finir de boucler nos valises. Vite au dodo car demain c’est diane debout !

Mardi 5 et mercredi 6 janvier : Sydney ->Dubaï -> Zürich

5 h 00 du matin, le réveil sonne. Dernier jour en Australie, on est au fond du bac ! Vu l’heure du coucher (pas loin d’une heure du matin) et l’heure du réveil, on est claqués.

 

Afin de profiter à fond du dernier jour et vu le temps splendide, nous faisons rapidement le check-out à l’hôtel et filons au jardin botanique. A notre arrivée, le soleil est déjà levé mais on a encore le temps de faire de très belles photos avant que la luminosité ne change. A 6 h 30 nous prenons la route pour les Blue Montains. Aujourd’hui, rien à voir avec dimanche. La vue est sublime. Nous nous arrêtons au même petit café prendre un petit déjeuner et direction Echo Point. De là, nous avons une vue impressionnante sur le parc national ainsi que sur les Three Sisters. On prend un petit sentier qui nous amène au milieu des Three Sisters. Je suis des gens qui descendent par des escaliers. Au bout d’une dizaine de minutes d’une descente vertigineuse on se rend compte qu’on ne sait pas du tout où nous mène ce chemin. Nous décidons de remonter. Il ne fait que 23-24° mais nous sommes trempes ! Nous nous dirigeons ensuite à Sublime Point. Juste avant nous apercevons un panneau Leula Falls. On s’y arrête, De nouveau un chemin assez boueux nous amène au cœur de la forêt où plusieurs cascades s’écoulent. C’est fantastique. Nous sommes au monde. On savoure cet instant qui ne durera pas. Le temps passe très vite. Vu l’heure, nous décidons d’aller au Sublime Point. Wahaaaa ! Le point de vue sur cette étendue de forêt aux vapeurs bleutées dû à l’évaporation des eucalyptus porte bien son nom.

 

Sur la route, mon mari me fait la surprise de s’arrêter au Featherdale Wildlife Park. Un grand parc où les kangourous sont en liberté et où l’on peut caresser les koalas. Arrivés sur place, on est un peu déçus. Beaucoup d’animaux sont inaccessibles (dans des espaces qui leurs sont réservés) et il y a une horde de touristes venus en car. Les kangourous sont gavés et surtout assommés par la chaleur. Ils dorment à l’ombre. On pourra quand même les caresser. Nous sommes surpris de trouver autant de koalas. Il y a même des bébés. Ils sont trop trop choux ! Il fait plus de 36°C et même une glace à l’eau ne nous rafraîchit pas. Nous faisons le tour du parc (en réalité plusieurs fois ; dire adieu à ces magnifiques animaux est bien difficile) et décidons de faire un bout de chemin direction l’aéroport. Il est 17 h 00, il nous reste deux heures avant de rendre le véhicule. Nous décidons d’aller une dernière fois à la plage. Direction Maroubra Beach. Une petite plage certes mais tellement charmante. Je trempe une dernière fois mes pieds dans l’eau, brrr, elle est glaciale ! Marcher le long de la plage les pieds dans l’eau, c’est tellement agréable. On s’assied sur un rocher pour contempler les merveilles de la nature. Avec le soleil, l’eau a de belles couleurs émeraudes. Sur un rocher, nous découvrons même une carcasse d’oursin (enfin, nous n’en sommes pas très sûrs) : c’est rond, sans aiguilles et creux à l’intérieur.

Une heure plus tard, nous faisons le plein d’essence et remettons notre véhicule. La mort dans l’âme nous regagnons l’aéroport afin de procéder au check-in et là surprise ! Une énorme file d’attente. Plus d’une heure et quart plus tard, non, même bien plus tard car il est déjà 20 h 00 et nous devons être à la Gate à 21 h 00. Nous allons manger notre dernier repas sur ce magnifique continent. Un dernier achat (faut bien utiliser nos 30 derniers $ ) et nous voilà à l’embarcation du vol n° EK413 sur le tout nouveau A 380-800 direction Dubaï où nous arrivons 14 h 40 plus tard ! Nous décollons avec 15 minutes de retard. A peine installée je m’endors déjà. Je ne me réveille qu’à 7 h 00 le lendemain matin. Il faut dire que cet avion dernier cri est vraiment top. Il y a clairement plus de place entre les sièges, pour les jambes et également en hauteur. Pour ma part, j’ai trouvé qu’il était nettement moins bruyant que les autres avions et que l’on ressentait également moins les secousses, vibrations et autres désagréments.

 

Nous atterrissons avec 30 minutes d’avance. A Dubaï il fait encore nuit (5h.00 du mat’ heure locale, 10h.45 heure de Sydney). Nous devons attendre jusqu’à 8 h 00 (donc 3 heures d’attente, vous suivez ?) pour l’embarquement de notre prochain vol qui est prévu à 8 h 45. Là, nous prenons un bon chocolat chaud et un petit pain. On fait un tour dans l’aéroport pour se dégourdir les jambes puis on patiente en faisant charger notre D.S. Le second vol, le n° EK087 se passe très bien. Il passe moins vite car nous n’arrivons pas à dormir. Nous arrivons à Zürich à 12 h 40 heure locale. Et là, c’est le choc ! Nous avons perdu 36°C en moins de 30 heures. Nos bagages sont récupérés sans problème et nous nous enfilons dans le train de 13 h40. Petit changement à Viège et nous voilà à 16 h 50 dans notre chère ville ! Ma maman est bien au rendez-vous. Vu la température extérieure, nous sommes bien contents. 33 heures se sont écoulées depuis l’entrée dans l’aéroport de Sydney à l’arrivée à notre appartement.

 

En poussant la porte, nous découvrons un cœur en confettis sur le sol de notre corridor. Après une petite vérification, nous nous apercevons qu’il y en a à peu près partout ! Dans le lit, sous le tapis, dans la baignoire, sous le tapis de douche, dans la brosse des toilettes, sous la pile du courrier, sur la hotte de ventilation, dans les canapés, sur la table de la cuisine et le solde dans un plastique dans mon panier de linge sale. L’heure de la vengeance avait sonné pour une amie (elle a gardé un « mauvais » souvenir de notre blague lors de son mariage) accompagnée de ma témoin de mariage et surtout, de la complicité de ma belle-maman. Avec du recul, c’est très sympa.

 

Après avoir nettoyé et rangé notre valise, on se fait à manger et là, surprise ! la table de cuisson ne fonctionne plus. Heureusement, rien de grave, ce n’était que les fusibles.

 

Nous retrouvons nos petits chinchillas. A 20 h 00 extinction des feux. On n’en peut plus. On s’écroule en gardant en mémoire les fantastiques paysages de notre fabuleux voyage en Australie.

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